Sil’on considĂšre souvent que les femmes ont un choix plus large en matiĂšre de maillot de bain, il est Ă©galement vrai que les hommes peuvent y trouver leur compte. En effet, de plus en plus de marques s’intĂ©ressent au marchĂ© des maillots de bain pour hommes, ce qui a conduit Ă  une augmentation significative du nombre de modĂšles disponibles pour les hommes. Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Maillots fabriquĂ©s en ThaĂŻlande encore de la politique "Ă  la française" ! 000237 Maillots fabriquĂ©s en ThaĂŻlande encore de la politique "Ă  la française" ! 000243 Arnaud Montebourg a fait part mardi 11 mars de son mĂ©contentement concernant la fabrication Ă  l'Ă©tranger des maillots utilisĂ©s par l'Ă©quipe de France de football lors de la prochaine Coupe du monde en juin. "Je ne comprends pas comment on peut aller faire fabriquer en ThaĂŻlande ce qu'on fait trĂšs bien chez nous", a dĂ©clarĂ© le ministre du Redressement productif sur RTL, rĂ©pondant Ă  la question d'une auditrice. "Ce n'est pas mon rĂŽle de donner des cartons jaunes Ă  ceux qui donnent les cartons jaunes habituellement", a-t-il certes reconnu. "Mais l'Ă©tat d'esprit dans lequel nous retravaillons sur le 'made in France', c'est que toutes les forces de la sociĂ©tĂ©, tout le monde s'y met", a relevĂ© Arnaud Montebourg. En rĂ©alitĂ©, si on fait fabriquer des maillots en ThaĂŻlande, l'ouvrier thaĂŻlandais est payĂ© 24 centimes d'euros de l'heure ; si on les faisait fabriquer en France, le prix de revient de la main d’Ɠuvre dans le prix du maillot serait de 7 euros. Nike, qui Ă©quipe les Bleus, a vite fait son calcul. Cela, Arnaud Montebourg le sait depuis longtemps. Mais ce qui est intĂ©ressant dans cette sĂ©quence, ce que quand un ministre est interrogĂ© de cette maniĂšre, il fait semblant de ne pas savoir. Pourquoi ? Quand on fait semblant de ne pas connaĂźtre un problĂšme et d'y rĂ©pondre Ă  cĂŽtĂ©, on peut dire que c'est une maniĂšre de faire de la politique "Ă  la française". Sur le dossier du maillot, il faudrait d'abord reconnaĂźtre qu'il y a un problĂšme de coĂ»t du travail en France. Ensuite, que jamais on n'alignera les salaires français sur les salaires thaĂŻlandais ; enfin que jamais nous ne fabriquerons de maillot en France. Mais non, on ne le reconnaĂźt pas ! En France, on prĂ©fĂšre faire du volontarisme "Ce n'est pas bien de faire cela, et puisque ce n'est pas bien on va essayer de le faire". Cela me rappelle l'histoire de quelqu'un qui a dit "La courbe du chĂŽmage, vous allez voir ce que je vais en faire !" On attend toujours... Le rĂ©sultat, c'est que les gens ne croient plus Ă  la politique, car on leur raconte n'importe quoi. Dire la vĂ©ritĂ©, c'est difficile, mais c'est toujours mieux que de ne pas la dire. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info Quand on parle de maillot de football, on pense directement au terrain, aux joueurs et aux folles actions que tout cela cumulĂ© peut nous faire vivre. MĂȘme s’ils ont toujours existĂ©, les faux maillots de foot sont de plus en plus prĂ©sents et ce partout oĂč l’on cherche Ă  acheter des maillots en physique sur le marchĂ© par exemple ou sur internet sur des sites e-commerce. 4 conseils pour diffĂ©rencier un vrai maillot de foot d’un faux Chez The Football Market, nous nous efforçons de toujours vĂ©rifier minutieusement chaque maillot qui passe entre nos mains pour dĂ©truire les faux et ne proposer que des maillots de foot authentiques sur notre boutique en ligne. VĂ©rifier les Ă©tiquettes MĂȘme si elles ne sont pas toujours prĂ©sentes sur des maillots d’occasion puisque les anciens propriĂ©taires peuvent dĂ©cider de les dĂ©couper, les Ă©tiquettes aident Ă  vĂ©rifier l’authenticitĂ© d’un maillot. Toutes les Ă©critures doivent ĂȘtre parfaitement lisibles et non floues. Par exemple, de nombreux faux maillots disposent d’écritures en Chinois qui sont parfois illisibles. Sur les Ă©tiquettes, il y a toujours le pays de production ainsi que le siĂšge social de la marque en question. Par exemple, pour Adidas, on retrouvera “Adidas International Trading De Prinsenhof, konigin Wilhelminaplein 30 1062 KR Amsterdam, NL avec comme numĂ©ro ajoutĂ© NL 807301322801”. Pour Nike, nous pourrons voir les Ă©critures suivantes “Nike European OpĂ©rations Netherlands Colosseum 1,123 NL Hilversum, The Netherlands”. VĂ©rifier le tissu Un vrai maillot de foot passe par de nombreuses Ă©tapes avant d’ĂȘtre commercialisĂ©. Cela va du blanchiment, de l’impression, de la teinture en passant par d’autres processus industriels. Si le tissu du maillot est particuliĂšrement lĂ©ger, c’est que le maillot a de grandes chances d’ĂȘtre une contrefaçon. Les faux maillots sont produits plus rapidement que les vrais et sans toutes les Ă©tapes, ils sont donc plus lĂ©gers. De plus, les faux maillots ont frĂ©quemment un effet transparent Ă  la lumiĂšre. Enfin, les logos et noms des technologies des marques comme Dri-Fit pour Nike doivent ĂȘtre indiquĂ©es sur le bas du maillot. VĂ©rifier les logos Le troisiĂšme conseil que nous pouvons vous donner est de vĂ©rifier les logos Ă  l’extĂ©rieur mais aussi Ă  l’intĂ©rieur du maillot. Le logo du club ou de la sĂ©lection doit ĂȘtre parfaitement alignĂ© avec le logo de la marque qui produit le maillot. Les logos doivent ĂȘtre parfaitement symĂ©triques. Un logo de club rond oĂč les formes Ă  l’intĂ©rieur sont davantage sur la droite ou la gauche est un signe de contrefaçon. VĂ©rifier les coutures Lorsqu'il s’agit de faux maillots, les coutures sont gĂ©nĂ©ralement davantage espacĂ©es que sur les vrais. Ces coutures peuvent aussi ĂȘtre superposĂ©es. De plus, lors d’une imitation, il n’est pas rare de voir des fils qui trainent non coupĂ©s proprement. Évidemment, des maillots contrefaits sont inadmissibles sur le marchĂ© des maillots d’occasion. Ces derniers sont cependant bien plus prĂ©sents que ce que l’on pense et Ă©galement de mieux en mieux fait. Il est donc de plus en plus difficile de les identifier. Quand on cherche Ă  acheter un maillot de foot, vintage ou rĂ©cent, on se pose forcĂ©ment des questions sur son Ă©tat, son histoire mais aussi, pour un maillot moins rĂ©tro, s’il est dit “authentic” image de gauche ci-dessous ou “rĂ©plica” image de droite ci-dessous. Quelles sont les principales diffĂ©rences entre ces deux styles de maillot ? Nous vous apportons les rĂ©ponses. Maillot de foot authentic Un maillot de football dans sa version dite “Authentic” est la version qui est portĂ©e par les joueurs professionnels pendant leurs matchs en club ou en sĂ©lection nationale. Un maillot authentic est donc aussi appelĂ© “player version” ou “player issue”. Un maillot de foot authentic, en plus de son prix qui est plus Ă©levĂ© qu’un rĂ©plica, est gĂ©nĂ©ralement plus cintrĂ© sur le corps. De plus, il dispose d’une technologie supĂ©rieure Ă©tant donnĂ© qu’il est destinĂ© aux joueurs professionnels. Il est donc plus confort, avec notamment des aĂ©rations de meilleure qualitĂ©. Voici deux exemples de marque proposant des maillots authentic et des maillots rĂ©plica Nike et Adidas. Maillot foot authentic Nike Pour ses maillots authentic, Nike utilise une technique de thermocollage et sa propre technologie, AĂ©roswift. Le logo de Nike, la fameuse virgule et l’écusson du club ou de la sĂ©lection nationale sont thermocollĂ©s. Cela est fait dans une logique de confort pour les joueurs professionnels. En effet, ils ressentent moins ces deux logos et ne sont donc pas irritĂ©s via le flottement. Certains maillots authentic de Nike ont des perforations latĂ©rales pour plus d’aĂ©ration et des bandes en silicone sur les Ă©paules pour plus de confort. Maillot foot authentic Adidas Un maillot de foot authentic Adidas est, comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, plus cintrĂ©. Il Ă©pouse parfaitement les formes du corps. Il est Ă©galement plus lĂ©ger. Enfin, Adidas met Ă  disposition de ses maillots authentic, sa technologie Adizero. Tout comme pour Nike, le logo de la marque et l’écusson du club ou de la sĂ©lection nationale sont thermocollĂ©s. Passons maintenant au maillot de foot rĂ©plica. Maillot de foot rĂ©plica Un maillot de football dans sa version dite “rĂ©plica” est la version qui est gĂ©nĂ©ralement portĂ©e par les supporters de foot. Un maillot rĂ©plica est donc aussi appelĂ© “fan version” ou “fan issue”. L’utilisation du mot rĂ©plica est commune Ă  toutes les marques et ne veut pas dire que le maillot rĂ©plica est un faux maillot ! Sur le marchĂ© des maillots de foot, les rĂ©plica sont vendus moins chers que les maillots authentic Ă©tant donnĂ© qu’ils disposent de moins de technologie. Il est d’ailleurs beaucoup plus simple de trouver des maillots rĂ©plica que authentic, en magasin physique ou sur internet. Continuons la comparaison avec les deux mĂȘmes marques que pour le maillot authentic Nike et Adidas. Maillot foot rĂ©plica Nike Comme pour un maillot authentic, le maillot rĂ©plica possĂšde la technologie dri-fit mais moins Ă©voluĂ©e. Elle permet tout de mĂȘme de gĂ©rer la transpiration et d’ĂȘtre au sec tout en gardant un certain confort. Contrairement Ă  un maillot authenic, le logo de la marque et l’écusson du club ou de la sĂ©lection nationale sont cousus et non thermocollĂ©s. Maillot foot rĂ©plica Adidas Un maillot rĂ©plica de chez Adidas dispose de la technologie Climacool et sa coupe est moins cintrĂ©e. De plus, tout comme pour Nike, les logos et Ă©cussons sont brodĂ©s et non thermocollĂ©s. Pour rĂ©sumer, un maillot de foot authentic est la version destinĂ©e majoritairement aux joueurs professionnels car plus confort notamment avec le logo et Ă©cusson thermocollĂ©s. Un maillot de foot rĂ©plica est la version des supporters et des footballeurs amateurs. Il est moins cher sur le marchĂ© et plus accessible mais reste de bonne qualitĂ© malgrĂ© le fait que les logos et Ă©cussons soient brodĂ©s. De plus, rĂ©plica ne signifie pas que le maillot est faux, il s’agit d’un terme gĂ©nĂ©rique, utilisĂ© par toutes les marques. Par Tony dit la "bĂ©tonneuse", le 10 aoĂ»t 2013 article mis Ă  jour le 25 avril 2016 Le championnat de Ligue 1 reprend ce week-end, l’occasion de faire une parenthĂšse footballistique et de plonger un peu dans l’histoire de ce qui fait le charme du football, je veux bien entendu parler des maillots. Que l’on soit professionnel ou amateur, revĂȘtir un maillot, c’est toujours une petite Ă©motion. Il se passe toujours quelque chose au moment oĂč l’on pose sa liquette sur ses Ă©paules. Certains maillots ont plus marquĂ© l’histoire que les autres, par leur beautĂ©, par les joueurs qui les ont portĂ©s, par leurs couleurs, par ce qu’ils reprĂ©sentent. Voici une sĂ©lection de maillots qui mĂȘlent histoire et beautĂ©, succĂšs et style, Ă©motion et passion. Voici notre Ă©quipe type des maillots mythiques Napoli 1989 Le plus bouillant Diego, idole de tout un peuple avec ce maillot d’une simplicitĂ© Ă©blouissante. Que ce soit “Buitoni” ou “Mars”, ces deux sponsors resteront Ă  jamais dans l’histoire. Dans un stade San Paolo en fusion, on se souvient de l’épopĂ©e en Coupe de l’UEFA qui a vu les Napolitains et Maradona soulever le trophĂ©e. AC Milan 1990 Le plus impressionnant L’équipe ultime, le maillot rossoneri avec le trĂšfle adidas, toute une histoire, des joueurs impressionnant de puissance et de style avec les Baresi, Gullit, Van Basten. Cette Ă©quipe fait partie pour toujours des meilleures Ă©quipes du monde. Boca junior Le plus explosif Un maillot mythique pour un club mythique. Il est difficile de choisir une annĂ©e plus qu’une autre tellement ce maillot traverse les Ă©poques en gardant sa fameuse bande jaune horizontale qui aura vu passer des joueurs fantastiques comme Juan RomĂĄn Riquelme en photo qui ont fait rĂȘver les supporters de la Bombonera, le stade de Boca. River plate Le plus graphique On ne pouvait pas parler de Boca sans parler de River. Le rival historique ne nourrit aucun complexe dans son maillot blanc. Plus aisĂ©s que les voisins de Boca, les supporters de River peuvent se raccrocher avec force Ă  la bande rouge. PSG – Maillot RTL Le plus beau Le PSG est un club jeune comparĂ© aux historiques europĂ©ens malgrĂ© cela l’histoire du maillot du club parisien est dĂ©jĂ  riche. Le fameux maillot Hechter B-B-R-B-B fait rĂ©fĂ©rence en France et dans le monde, on ne peut s’empĂȘcher d’avoir un pincement au cƓur quand on voit ce sponsor RTL et ses moustaches
 Toute une histoire. Marseille 1991 Le plus chargĂ© en Ă©motion La belle Ă©poque marseillaise, celle des victoires en France et en Europe, le maillot de 1991 possĂšde quelque chose en plus, surement les traces dramatiques de cette finale perdue face Ă  l’Étoile Rouge de Belgrade alors que le grand Milan avait Ă©tĂ© sorti en quart, un trophĂ©e qui leur Ă©tait promis. Real Madrid Ă©poque Hummel Le plus vintage Le maillot du Real est surement l’un des plus vendus dans le monde aujourd’hui. On ne peut s’empĂȘcher de regarder avec Ă©motion l’époque oĂč Hummel, l’un des Ă©quipementiers les plus stylĂ© Ă©tait associĂ© Ă  la maison blanche. France extĂ©rieur Le plus immaculĂ© Les maillots blancs de l’équipe de France possĂšdent ce petit truc en plus qui transforme un maillot en un grand maillot. Mention spĂ©ciale pour la mariniĂšre, souvent dĂ©criĂ©e, mais qui vĂ©hiculait si bien les valeurs du football Ă  la française. Angleterre 2013 Le plus historique Il faut avoir vĂ©cu en Angleterre en pĂ©riode de Coupe du Monde pour savoir Ă  quel point le maillot de l’équipe nationale est un Ă©lĂ©ment fondateur de l’identitĂ© nationale. Ils l’ont tous, c’est fou. Alors quand on voit Ă  quel point le premier maillot Nike de l’histoire de ce pays est rĂ©ussi, on se dit que ça va ĂȘtre un vrai carnage en magasin. Barca centenaire 1999 Le mes qu’un maillot Le Barca est un club mythique, alors quand le MĂ©s que un club » fĂȘte son centenaire en 1999, le maillot est forcĂ©ment magnifique, sans publicitĂ©. Rivaldo avec ce maillot sur les Ă©paules qui soulĂšve son ballon d’or, ça a de la gueule. BrĂ©sil Le plus sacrĂ© Voir ces joueurs lĂ  avec ce maillot lĂ , c’est fantastique. Ce maillot est clairement au dessus des autres, de tous les autres. Pour toujours. Le banc de touche Il y a aussi des maillots que l’on trouve simplement beaux. Sans chercher plus loin, ils habillent avec Ă©lĂ©gance les joueurs qui les portent mais ne mĂ©ritent pourtant pas encore les honneurs de l’équipe type. Peru Pedro Mendes 1970 Mexico Luis HernĂĄndez 1998 Hollande Gullit Van Basten 1988 Celtic Paul Wilson 1974 Sao Paulo FC Galatasaray Didier Drogba 2012 Fenerbahce 2013 Zenit Saint Petersburg LA Aztecs George Best 1976 Muppet l'essentiel Premier test d'avant-saison victorieux pour les Tarbais samedi soir, victorieux de Fleurance Nationale 2 Ă  Mirande sur le score de 21-12. TARBES - FLEURANCE 21-12 MT 7-12 ; arbitre Kevin Garbay Occitanie. Pour Tarbes 3 EOltmann 39, Paulet 52, Tchitchiashvili 70, 3TLhusero et Fuertes. Pour Fleurance 2 EEspinasse 17, Palma Newport 29, 1 TBouysset. Evolution du score 0-5, 0-10, 0-12, 5-12, 7-12, 12-12, 14-12, 19-12, 21-12. TARBES Trotta ; Dumestre, PĂšes cap., Paulet, Oltmann ; o Lhusero, m Dulucq ; Sajous, Massyn, Coustalat ; Seuvou, Saint-Guilhem ; Filomeno, Lamothe, Combier. Sont entrĂ©s Palisse, Tchitchiashvili, Baratgin, Duny, Farrance, Mansieux, Nel, Estaque, Millet, Fuertes, Cantan, Lartigue, Duffau, Belair. FLEURANCE Rocheli ; Espinasse, Brethous, Dupouy, Christophe ;o Bugeat, m Bouysset ; Bevillacqua cap., Hill, Lespinasse ; Luamonu, Calvet ; Palma Newport, Trabucci, Pagoaga. Sont entrĂ©s Durango, Vignasse, Vepkatze, Vidal, Capelli, Zubizarreta, Ibora, Puydupin, Colas, Loison. La question s’est posĂ©e en premiĂšre pĂ©riode et si l’air de Mirande ne rĂ©ussissait tout simplement pas aux Tarbais ? L’an dernier Ă  la mĂȘme Ă©poque, le Stado Ă©tait tombĂ© contre Auch 15-14. Et aprĂšs une demi-heure de jeu, ce samedi soir, la bande Ă  Thomas Lhusero accusait dĂ©jĂ  un retard assez consĂ©quent puisque Fleurance Nationale 2 menait 12-0. PremiĂšre mi-temps trĂšs poussive Un score absolument logique, sous le regard de pas mal d’absents Berbizier, Real, Ricart, Mondon..., tant le Stado a ronronnĂ© pendant 30 minutes, ne sachant quoi faire du ballon et donnant aux Gersois de quoi se nourrir. Un premier essai encaissĂ© sur un ballon portĂ© 0-5, 17e, le second offert sur une perte de balle d’Alexandre Combier suivi d’un jeu au pied imparable de l’ouvreur fleurantin pour son ailier 0-12, 29e. Et les Gersois ont fini trĂšs fort le premier acte, sans pouvoir aggraver le score face Ă  deux bonnes sĂ©quences dĂ©fensives bigourdanes sur la ligne. Parmi les recrues, on pourra noter que Len Massyn ou encore MattĂ©o Coustalat, tous deux en troisiĂšme ligne, ont montrĂ© du savoir-faire aux plaquages quand Anthony Fuertes, rentrĂ© en deuxiĂšme pĂ©riode, a amenĂ© un peu plus de vitesse dans le jeu quand il est entrĂ©. Il sera intĂ©ressant de voir son association avec Thomas Lhusero prochainement. Tchitchiashvili en force Mais pour refaire son retard, le Stado s’en est remis Ă  des joueurs dĂ©jĂ  bien connus. Si Romain Dumestre s’est fait reprendre dans l’en-but 34e, Maxime Oltmann, lui, a eu le champ libre pour conclure sur ce mĂȘme cĂŽtĂ© gauche 7-12, 39e. Dans une deuxiĂšme mi-temps assez hachĂ©e, et avec beaucoup de turnovers, difficile de dĂ©gager une certaine ligne directrice. C’est la pĂ©riode qui veut ça. Une interception de Johan Paulet a permis aux Tarbais de passer en tĂȘte 14-12, 52e. Puis Aleksi Tchitchiashvili s’est distinguĂ© en partant seul Ă  l’abordage Ă  cinq mĂštres face Ă  trois Gersois pour aplatir en force et sceller le score 21-12, 70e. Soit le premier essai d’une recrue cette saison. Il y a eu du bon et du moins bon, reconnaĂźt Fabien Fortassin. On a Ă©tĂ© plutĂŽt bien en place, agressif, mais le souci reste cette utilisation du ballon.» Une rĂ©fĂ©rence aux trop nombreuses imprĂ©cisions, mauvaises passes, aperçues tout au long de la partie. Mais Ă  la limite, ça, ce n’est pas trop grave car c’est qu’il y a de plus facile Ă  corriger.» D’ici samedi prochain, contre Blagnac Ă  Maubourguet 18 heures, il faudra hausser le curseur contre un adversaire plus fort, de la mĂȘme division que le Stado. ILS ONT DIT Jason Nel, troisiĂšme ligne C’était mon premier match sous mon nouveau maillot. Je n’ai repris que depuis trois semaines au sein de cette Ă©quipe oĂč il rĂšgne une trĂšs bonne ambiance. Le dĂ©but de la rencontre a Ă©tĂ© difficile. Il nous a fallu nous mettre dans le rythme et nous approprier notre systĂšme de jeu. Cela nous a permis de revenir en fin de match ». Florian Lamothe, talonneur La chaleur a perturbĂ© notre production en dĂ©but de partie. De plus, nous n’avons pas pu lancer notre jeu parce que nos adversaires ont accentuĂ© leur prĂ©sence dans les rucks. De fait, on n’a pas beaucoup jouĂ©. La premiĂšre ligne s’est un peu cherchĂ©e en mĂȘlĂ©e du fait de la blessure d’Enzo Mondon pendant la semaine de prĂ©paration. On a eu du mal Ă  nous ajuster. On a su revenir en jouant un peu plus simplement». William PĂšes, centre On domine en premiĂšre mi-temps et on prend deux essais sur du jeu au pied. C’était un match de reprise oĂč il a fallu ĂȘtre vaillant dans les rucks et oĂč nous avons parfois manquĂ© de soutien. À force, user nos adversaires a permis Ă  ceux qui sont entrĂ©s en seconde pĂ©riode de faire la diffĂ©rence». MattĂ©o Coustalat, troisiĂšme ligne Je fais ma rentrĂ©e dans un autre niveau que celui des espoirs. Ça change. Notre dĂ©but de rencontre fut compliquĂ©. On s’est remis sur nos bases et en seconde mi-temps nous avons pu dĂ©placer le jeu et enfin dĂ©rouler». © Mucem Comment avez vous eu l’idĂ©e de ce projet d’exposition ? C’est Gilles Perez, le deuxiĂšme commissaire de l’exposition, qui a eu l’idĂ©e Ă  l’étĂ© 2013. Il venait de rĂ©aliser un documentaire sur la fabrication du Mucem, qui s’appelle Nais­sance d’un musĂ©e, et a connu les Ă©quipes scientifiques Ă  cette occasion. Par ailleurs, Zeev Gourarier, le directeur scientifique du musĂ©e souhaitait aborder le football dans une exposition. Du coup, aprĂšs leur rencontre, Zeev a demandĂ© Ă  Gilles d’attendre qu’un conservateur soit intĂ©ressĂ© par le projet pour construire un vrai projet d’exposition. Nous avons donc commencĂ© Ă  travailler ensemble en septembre 2013, deux mois aprĂšs mon arrivĂ©e. Et nous avons ouvert l’exposition en octobre 2017. Cela fait quatre annĂ©es de travail, avec quelques coupures. Vous pensiez donc que le football pouvait avoir une place au musĂ©e ? ComplĂ©tement oui. Travailler sur ce projet fut un plaisir du dĂ©but jusqu’à la fin, mais il s’est aussi construit dans un contexte d’argumentation continue car ce n’est pas un sujet qui s’impose par nature, comme pourrait l’ĂȘtre une exposition biographique sur des ancĂȘtres fondateurs com­me Michel Leiris ou Georges Henri RiviĂšre, des thĂšmes qui font peut-ĂȘtre plus l’unanimitĂ© dans le monde des musĂ©es et au Mucem. C’est compliquĂ© de faire une expo­sition sur le football parce qu’il existe des prĂ©jugĂ©s, mĂȘme ici en interne ; beaucoup avaient peur que nous soyons dans le clichĂ©. Nous avons dĂ» argumenter, mais justement c’est ce qui Ă©tait intĂ©ressant, il a fallu tenir bon avec un sujet qui n'allait pas de soi. Nous avons travaillĂ© avec un mĂȘme objectif sur le long terme, pour rĂ©aliser une exposition pour tout le monde, rappeler le rĂŽle citoyen du foot­ball, montrer comment il est un prisme pour comprendre la sociĂ©tĂ©. Vous saviez dĂšs le dĂ©part Ă  quels publics se destinait cette exposition ? Non, nous ne nous sommes pas posĂ©s la question de nous adresser Ă  un public en particulier, ce qui peut amener Ă  forcer le trait, Ă  ĂȘtre encore plus dans la caricature. D’emblĂ©e, nous avons voulu faire une exposition pour tout le monde. Nous Ă©tions convaincus que justement le football pouvait intĂ©resser tout le monde. Pour nous, il n’existe pas de cĂ©sure, de classes, sur l’intĂ©rĂȘt liĂ© au football. C’est au fur et Ă  mesure, aprĂšs avoir prĂ©sentĂ© le projet en interne, que nous avons constatĂ© qu’il existait un prĂ©jugĂ© qui Ă©tait celui de dire que le public des musĂ©es ne vient pas au stade, et que le public des stades ne vient pas au musĂ©e. MĂȘme si c’est un prĂ©jugĂ© qui a peut-ĂȘtre des bases rĂ©elles et a Ă©tĂ© vrai, nous nous sommes placĂ©s en opposition Ă  celui-ci. Nous avons toujours dit qu’il fallait justement dĂ©passer cette idĂ©e qui repose selon nous sur une fausse lecture de la sociĂ©tĂ© qui vise Ă  Ă©loigner deux classes de la sociĂ©tĂ© les personnes qui regardent le football et celles qui visitent les musĂ©es. Au dĂ©but du projet, avez-vous visitĂ© d’autres expositions sur le football, ou plus gĂ©nĂ©ralement le sport ? Nous en avons beaucoup vu. Gilles en avait vu en AmĂ©rique du Sud et notamment le musĂ©e du football Ă  San Paolo. Pour ma part, j’ai visitĂ© des musĂ©es en France avec le mu­sĂ©e des Verts Ă  Saint-Étienne, en Angleterre avec le Natio­nal football Museum Ă  Manchester ou le musĂ©e du club de Manchester United. Mais aussi en Espagne FC Barcelona museum ou en Italie les musĂ©es de la Juventus de Turin et du Gran Torino. Et nous avons suivi les musĂ©es qui ouvraient en Europe, car il en existe aujourd’hui de plus en plus dans les clubs de football et de fĂ©dĂ©rations. Nous les avons visitĂ©s, ce sont des musĂ©es qui prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement un "hall of fame", des trophĂ©es, des maillots de grands joueurs, et des parcours musĂ©ographiques qui mettent en avant une Ă©popĂ©e et une histoire glorieuse, en cachant parfois les points noirs de l’histoire du club ou qui pourraient faire dĂ©faut Ă  cette image. Ce n’est pas du tout ce que nous avions envie de reproduire. Ce que souhaitions Ă©viter, c’est reproduire cette marchandisation de cette culture football, comme nous pouvons le voir Ă  Barce­lone ou Ă  Turin Nous nous sommes tournĂ©s vers d’autres types de musĂ©es pour chercher l’inspiration. Mais peu de musĂ©es Ă  mon sens prennent le football au sĂ©rieux, c’est-Ă -dire comme un fait de sociĂ©tĂ©. Le musĂ©e national du Sport Ă  Nice le fait trĂšs bien, mais propose des expositions plutĂŽt historiques, dĂ©diĂ©es Ă  l’histoire de la Coupe du Monde ou de la Coupe d’Europe par exemple. Cela nous intĂ©ressait moins. En tant que musĂ©e de sociĂ©tĂ©, nous vou­lions vraiment nous intĂ©resser Ă  ce que nous disait le football sur le monde contemporain dans lequel on vit. De l’esprit de quelles expositions vous sentiez-vous le plus proche ? L’exposition la plus marquante sur le sujet s’appelait Hors-jeu. Elle a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en 2008 et 2009 au musĂ©e d’Ethno­graphie de GenĂšve et a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Rafaelle Poli et Christian DelĂ©craz. Cette exposition a abordĂ© le football com­me un sport-spectacle dont l'Ă©tude permet de s'interroger sur la complexitĂ© de notre monde. Et la trame s’est imposĂ©e comment ? De maniĂšre Ă©vidente ? Ce dĂ©coupage en trois parties – Passions, Engagements, Mercatos – est intervenu assez tĂŽt. DĂšs le dĂ©but, j’ai eu envie de parler des supporters et Gilles, de l’engagement politique Ă  travers le football ; donc ces deux parties Ă©taient Ă  la base du projet. Ensuite, nous nous sommes demandĂ©s comment aborder l’économie. Parler d’une chose vĂ©cue par tous et, Ă  premiĂšre vue, immatĂ©rielle. Nous avons beau­coup travaillĂ© pour savoir ce que nous allions exposer et nous avons pu collecter des objets au fur et Ă  mesure de la rĂ©flexion. La partie sur l’économie Ă©tait finalement la plus Ă©vidente, parce que tout le monde s’intĂ©ressait Ă  ça au mo­ment oĂč nous produisions l’exposition. Et, en mĂȘme temps, la plus difficile Ă  penser musĂ©ographiquement parce qu’il existe trĂšs peu d’objets. Quels ont Ă©tĂ© les apports de votre comitĂ© scientifique ? Nous avons mis en place un comitĂ© scientifique qui a re­groupĂ© des chercheurs et des joueurs. Il y avait notamment Rachid Mekhloufi, un ancien joueur de Saint-Étienne et de l’équipe nationale algĂ©rienne et PrĂ©drag Pasiç, ancien joueur international bosnien qui a fondĂ© une Ă©cole multiethnique Ă  Sarajevo et dont nous Ă©voquons l’histoire dans l’exposition. Et puis des chercheurs qui avaient travaillĂ© sur le football, comme StĂ©phane Mourlane, Christian Brom­berger, Claude Boli ou Rafaelle Poli. Avec eux, nous avons rĂ©flĂ©chi et leur avons proposĂ© un projet qui mettait beaucoup en avant les supporters. C’est quelque chose qui me tenait Ă  cƓur. Gilles souhaitait aussi montrer le cĂŽtĂ© politique, car il avait rĂ©alisĂ© un travail documentaire important sur les rebelles du football. Dans des contextes particuliers, comme dans celui du conflit israĂ©lo-palestinien ou de la guerre en ex-Yougoslavie, le football a Ă©tĂ© utilisĂ© pour diffuser d’autres idĂ©es. Le comitĂ© scientifique nous a conseillĂ©s de surtout nous intĂ©resser aux contradictions dans le football, comme des fils Ă  tirer pour construire le propos. C’est important, car ces contradictions, celles d’un sport liĂ© Ă  un vrai business et en mĂȘme temps basĂ© sur des valeurs de solidaritĂ©, mettent en avant celles des sociĂ©tĂ©s contemporaines. Vous avez Ă©galement travaillĂ© sur des rĂ©cits. 1 Le musĂ©e de l’innocence Masumiyet MĂŒzesi a Ă©tĂ© créé Ă  Istanbul en accord avec le roman Ă©ponyme de ... En effet, le deuxiĂšme principe musĂ©ographique Ă©tait de faire une exposition de rĂ©cits. Nous avons trois parties – Passion, Engagement et Mercatos – ainsi qu’une introduction qui contient un vestiaire oĂč l’on se lave de ses idĂ©es prĂ©conçues sur le football et une salle immersive. Et une conclusion, qui a pour titre "Prolongations", qui est lĂ  pour montrer les initiatives rĂ©centes pour un football plus citoyen. L’exposition de rĂ©cits, c’est un concept issu du "mu­sĂ©e de l’innocence" du romancier Orhan Pamuk1. C’est un petit musĂ©e, Ă  Istanbul, qui part de son livre Le musĂ©e de l’innocence. Dans ce musĂ©e, Oran Pamuk raconte une histoire. Pour lui, nous ne sommes plus dans un monde qui a besoin d’épopĂ©es et de grandes histoires nationales, mais d’histoires intimes et de rĂ©cits pour pouvoir le comprendre. Avec Nous sommes Foot, nous plongeons le visiteur dans des contextes particuliers, parfois guerriers, avec des tĂ©moignages et des rĂ©cits qui permettent au visiteur de l’exposition de se projeter dans ces histoires. Par exemple, je pense que nous pouvons comprendre le conflit israĂ©lo-palestinien Ă  travers le rĂ©cit de la vie quotidienne de la footballeuse Honey Thaljieh. Nous essayons de crĂ©er une interaction entre une vitrine qui ne parle pas et un visi­teur qui ne parle pas non plus, mais comprend. Les bouts de vies se rĂ©pondent, se comprennent et permet­tent des croisements sociaux. Les travaux de musĂ©es d’ethnographie vous ont Ă©galement inspirĂ©s ? Le manifeste du musĂ©e d’Ethnographie de NeuchĂątel, ré­digĂ© par Marc-Olivier Gonseth, Jacques Hainard et Roland Kaerh fut aussi une source d’inspiration. De maniĂšre plus large, l’ouvrage Cent ans sur la colline de Saint Nicolas dans lequel les partis pris musĂ©ographiques de chaque exposition du musĂ©e d’Ethnographie de NeuchĂątel sont finement recensĂ©s, m’a donnĂ© beaucoup d’outils thĂ©oriques ou pratiques pour travailler sur le parcours. L’approche musĂ©ographique du musĂ©e d’Ethnographie de NeuchĂątel a aussi permis d’amener de l’humour dans l’ex­position. Nous avons pris la libertĂ© de tourner en dĂ©rision certains aspects ou d’ironiser sur certaines pratiques, en plaçant par exemple une photographie de Maradona avec un maillot "no drugs" ou une compilation des plus belles simulations du football moderne. Il aurait peut ĂȘtre fallu plus d’humour dans l’exposition, mais c’était important car, en France, nous n’avons pas l’habitude de rire dans nos musĂ©es. Quels choix avez-vous faits pour la musĂ©ographie ? Nous avons travaillĂ© avec un collectif d’artistes espagnol qui s’appelle Democracia. DĂšs 2016, le collectif a proposĂ© un projet articulĂ© autour de l’idĂ©e d’un grand couloir qui distribue toutes les salles de l’exposition. Ils sont partis de l’idĂ©e de reprendre une architecture brutaliste, un peu comme Ă  l’intĂ©rieur des premiers stades qui existaient en Europe, avec des ensembles architecturaux rĂ©pĂ©titifs. Nous cherchons Ă  plonger le visiteur sous des gradins, avec des grands couloirs, Ă©clairĂ©s par des nĂ©ons trĂšs froids, com­me ceux que l’on emprunte dans le stade pour chercher sa place. Nous avons aussi utilisĂ© le grillage, comme un Ă©lĂ©ment de la scĂ©nographie, qui rappelle ceux qui se situent parfois entre les supporters et le stade. Tout cela participe Ă  la crĂ©ation d’une ambiance froide, industrielle, bĂ©tonnĂ©e, trĂšs proche de celle des stades d’aujourd’hui et assez Ă©loignĂ©e de l’ambiance "fausse pelouse et filet de but" qui est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e dans les expositions qui trai­tent du football. Le graphisme a aussi Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chi selon ce principe, avec de grands numĂ©ros et de grandes lettres, comme dans le stade, pour nous situer dans l’espace. Dans le stade, notre ticket nous indique notre place – bloc B, porte 4, place 65 – ici, ce sont des grands numĂ©ros qui indiquent chaque partie de l’exposition. Avec les Ă©tudiants du dĂ©partement son et image de Aix-Marseille UniversitĂ©, le Satis, nous avons pu crĂ©er un espace immersif au dĂ©but de l’exposition. Les ambiances sonores de cet espace ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es Ă  partir de sons collectĂ©s dans les vestiaires avant les matchs et dans des stades. Vous souhaitiez Ă©galement crĂ©er un espace pour Ă©changer. Nous avions envie qu’une agora existe dans l’exposition, pour crĂ©er un lieu de discussion et de dĂ©bats. L’idĂ©e Ă©tait de dire que le football est un reflet de la vie sociale et contemporaine. C’était un parti pris musĂ©ographique, nous ne voulions pas assĂ©ner de vĂ©ritĂ©s et, parfois, pouvoir poser des questions. Par exemple, dans la partie religion, figure la question "est ce que le football est une religion ou un opium du peuple ?". Le nombre de sections de l’exposition, et son temps de visite, ce sont des clins d’Ɠil ? Bien sĂ»r. Nous sommes dans un stade, c’est une exposition qui se visite en 90 minutes, dĂ©coupĂ©e en onze parties
 nous avons un peu tirĂ© le fil, mais il s’agit plutĂŽt de communication. Le sous-texte est liĂ© au fait de dire que le stade est une mĂ©taphore de la sociĂ©tĂ©, au sein de laquelle nous cherchons notre place. Seule la partie "hooligans" est traitĂ©e de maniĂšre diffĂ©rente. En effet, pour cette partie, nous avons voulu faire une distinction de maniĂšre musĂ©ographique entre la culture ultras et le monde hooligan. Le hooliganisme est formellement mis en cage, avec une porte pour indiquer au visiteur que s’il souhaite faire une impasse sur cette partie et cette violence, il peut le faire, comme le spectateur peut refuser la violence. Pour passer par cette piĂšce, il faut ou­vrir la porte, faire un choix. Hans van der Meer, Marseille, Montredon, 2004. Centre national des arts plastiques © Hans van der Meer / Hollandse Hootge, 2015 OM - Olympique Lyonnais, Stade VĂ©lodrome, Marseille, France, 16 aoĂ»t 2002, Lionel Briot © ADAGP, Paris, 2018 Claude LĂ©vĂȘque, Hooligan, 2006 kamel mennour, Paris Claude LĂ©vĂȘque © ADAGP, Paris 2017. Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London À partir de ce parti pris musĂ©ographique, comment avez-vous rĂ©unis les objets prĂ©sentĂ©s ? Nous avions envie de faire quelque chose d’important con­cernant le "supportĂ©risme". Mais, dĂšs le dĂ©but, nous som­mes partis du constat que les objets des supporters n’étaient pas forcĂ©ment conservĂ©s dans les musĂ©es. Au musĂ©e national du Sport, ou ailleurs en France, les objets de suppor­ters gĂ©nĂ©ralement conservĂ©s sont des Ă©charpes ou des fa- ­nions, c’est-Ă -dire des objets qui reprĂ©sentent plus les spec­tateurs que les supporters ultras par exemple. Des enquĂȘtes-collectes sur le "supportĂ©risme" nous ont permis de recueil­lir beaucoup de donnĂ©es et comprendre et imagi­ner ce qui pouvait ĂȘtre rĂ©alisĂ© en termes musĂ©ographiques. Vous Ă©tiez surtout intĂ©ressĂ©s par le mouvement "ultras". Tout ce qui est liĂ© au mouvement ultras, qui forme une vraie contre-culture, a complĂ©tement Ă©chappĂ© aux collec­tions patrimoniales. Et c’est vraiment ce qui nous intĂ©res­sait car, justement, cette contre-culture, cette sous-culture permet de dire beaucoup de choses sur la culture mainstream ou globale dans laquelle nous vivons. Donc, dĂšs le dĂ©but, nous avons voulu nous intĂ©resser Ă  ces groupes de supporters, les comprendre et savoir comment ils fonctionnent. Nous avons donc mis en place des enquĂȘtes-collectes, comme celles qui existaient au musĂ©e des Arts et Traditions populaires depuis 1937 et que le Mucem con­tinue Ă  organiser depuis sa rĂ©ouverture. Nous som­mes partis – aidĂ©s par un chercheur spĂ©cialiste du sujet, SĂ©bastien Louis, et un photographe, Giovanni Ambrosio – Ă  la rencontre des groupes de supporters pour collecter des objets sur place ou susciter des dons. Pendant quatre ans, nous avons rĂ©alisĂ© des enquĂȘtes-collectes dans dix pays de la zone Euro MĂ©diterranĂ©enne, collectĂ© prĂšs de 600 objets, 3 000 photographies et plusieurs heures d’enregistrement. Quand est apparu ce mouvement en France ? Le premier groupe d’ultras, le Commando Ultra, est nĂ© Ă  Marseille, en 1984. Ce groupe nous a prĂȘtĂ© une caisse en mĂ©tal, une cantine toute cabossĂ©e, rouillĂ©e. Au musĂ©e, les rĂ©gisseurs nous ont demandĂ© pourquoi nous voulions exposer cet objet complĂ©tement "pourri", qui ne correspond en rien aux codes d’un musĂ©e classique ou de beaux-arts. Et, en mĂȘme temps, nous avons mis six ou sept mois pour expliquer aux ultras que nous souhaitions cet objet. Ils ne voulaient pas s’en dĂ©tacher, car il Ă©tait trĂšs important Ă  leurs yeux, cela fait quinze ans que cette cantine est utilisĂ©e lors des dĂ©placements et cela lui donne beaucoup de valeur pour celles et ceux qui l’utilisent. Nous leur avons achetĂ© une cantine neuve qu’ils utiliseront pendant les quatre mois de l’exposition. Et cette cantine a trouvĂ© sa place ? PrĂ©sentĂ©e dans l’exposition, elle permet aux visiteurs de mieux comprendre le phĂ©nomĂšne ultra. Parmi les prĂ©jugĂ©s, les supporters sont souvent associĂ©s Ă  des gens violents ou alcooliques. En exposant cette caisse, nous racontons son histoire, son intĂ©rĂȘt, et du coup l’importance qu’elle reprĂ©sente pour les supporters. Nous exposons aussi un album-photo pour montrer que les premiers ultra Ă  Marseille Ă©taient des minots de 15 ans qui avaient juste envie de faire comme en Italie, d’avoir des drapeaux et de ne pas rester assis dans un stade. Nous montrons que, anthropo­logiquement, cela a du sens, qu’il y a eu des Ă©changes cul­turels entre ces gamins. Des lettres s’échangeaient entre ultras italiens, serbes et marseillais dans les annĂ©es 1980. Les visiteurs peuvent comprendre que les ultras ne sont pas des personnes violentes par dĂ©finition, mais qu’il s’agit aussi d’une culture qui permet d’expliquer la sociĂ©tĂ©. Par exemple, si un mouvement ultra est nĂ© en 2008 en Tunisie, c’est parce qu’il offre un lieu d’expression publique. Si la violence existe dans les stades, c’est parce qu’elle existe d’abord dans la sociĂ©tĂ©. Chambre d'un adolescent supporter, Mazaugues, 2017, Mucem © Mucem/Yves Inchierman Certains objets ont-ils Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s aux collections ? Pas encore. Nous avons inscrits les objets en matĂ©riel d’étude, nous avons ce statut depuis 2013 Ă  notre portĂ©e et avons aujourd’hui cinq ans pour pouvoir les Ă©tudier et savoir ce qui est intĂ©ressant Ă  garder ou pas dans les collections publiques. Et nous espĂ©rons vraiment faire entrer des objets Ă  l’inventaire. Nous avons Ă©tĂ© en lien avec le projet de "grande collection Euro 2016" pour partager nos outils de recherche ; nous avons notamment travaillĂ© avec eux pour mettre en commun nos outils pratiques, com­me les fiches d’entretien, de description des objets ou d’autorisation de droit Ă  l’image. Enfin, avez vous procĂ©dĂ© Ă  des achats ? La tĂȘte de la marionnette de Sepp Blatter a Ă©tĂ© difficile Ă  acquĂ©rir. Nous avions vu cette marionnette dans les mĂ©dias et il nous la fallait absolument, car il s’agit du seul objet matĂ©riel nous permettant de parler de l’économie. Cette marionnette a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en mai 2015 par une ONG, Avaaz, pour demander la dĂ©mission de Sepp Blatter devant les locaux de la Fifa Ă  ZĂŒrich lors de son 65e congrĂšs, et l’arrĂȘt de l’esclavage moderne au Qatar sur les chantiers des stades de la Coupe du Monde 2022. Ensuite, les acquisitions comme celles des maillots se sont faites au fur et Ă  mesure de l’avancĂ©e du projet. Vous parlez de contraste, vous prĂ©sentez aussi des objets de valeur ? Nous prĂ©sentons la Coupe du Monde, la vraie, celle gagnĂ©e par la France en 1998, c’est un prĂȘt de la fĂ©dĂ©ration française de football. Et, Ă  partir de dĂ©cembre, nous avons pu exposer la Ligue des Champions, prĂȘtĂ©e par l’UEFA, c’est une chance incroyable. Pour certaines personnes, la Coupe du Monde a trois fois plus de valeur que les toiles de Picasso que nous prĂ©sentions l’an dernier, dont la valeur d’assurance est bien supĂ©rieure. Et ce n’est pas risible, c’est tout Ă  fait comprĂ©hensible et il faut le prendre en compte. Expliquer ce changement de rĂ©fĂ©rentiel vous permet de mieux faire comprendre la culture ultra. En effet, l’importance et la valeur des objets peuvent ĂȘtre ailleurs. Les objets disent beaucoup des gens qui nous les ont prĂȘtĂ©s. Par exemple, nous prĂ©sentons un objet appartenant Ă  un groupe d’ultras de Latina, une petite ville en dessous de Rome dans la province du Lazio, en Italie. Ce groupe nous a prĂȘtĂ© une caisse en bois avec des kla­xons, un objet extrĂȘmement important pour lui. Nous avons dĂ©couvert cette caisse dans leur local, pleine de poussiĂšre et avons dĂ» nĂ©gocier plusieurs heures avec eux pour le ra­mener Ă  Marseille. Ils nous l’ont prĂȘtĂ©e, mais avaient peur que nous la conservions mal. L’intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  cet objet par ce groupe est vraiment rĂ©vĂ©lateur de la culture ultra. Et c’est une dĂ©marche importante pour nous, musĂ©e, de permettre de comprendre pourquoi la relation Ă  cet objet intĂ©resse aussi les autres, et appartient Ă  la culture commune et au patrimoine. Nous avons beaucoup travaillĂ© avec cette dĂ©marche et, au bout d’un moment, des ultras nous ont donnĂ© des choses en disant, "ok j’ai compris, effectivement toutes ces archives vont intĂ©resser d’autres personnes qui n’y connaissent rien. Et vous permettre d’avoir un autre regard sur ce que nous faisons". Toujours avec l’idĂ©e de dĂ©passer les prĂ©jugĂ©s. Dans les enquĂȘtes-collectes, beaucoup de personnes nous ont dit, "je suis mariĂ©, j’ai des enfants, je les aime, mais le club de football passe avant ma famille". Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur de telles passions. C’est ce que Christian Bromberger appelle des "passions ordinaires". C’est aussi ce que nous souhaitions faire en nous intĂ©ressant au monde ultras, prendre cette culture au sĂ©rieux et l’exposer telle qu’elle se dĂ©finit. Vous vous appuyez Ă©galement sur des recherches rĂ©centes en sociologie, sur la spatialisation des supporters dans le stade Nous sommes partis de la cartographie du vĂ©lodrome rĂ©alisĂ©e par Christian Bromberger en 1987. Avec des Ă©tudiants en licence 3 d’anthropologie, nous avons repris son questionnaire, en ajoutant ou en remaniant quelques questions. Les cartes prĂ©sentĂ©es ont plus une valeur illustrative que statistique, car nous n’avons pu interroger que 300 person­nes, sur un public de 25 000 personnes pour le match en question, sachant que la capacitĂ© du stade est de 80 000 personnes. De maniĂšre illustrative, ces cartes fonction­nent bien, elles montrent d’une part le lien entre la provenance gĂ©ographique des spectateurs et leur place dans le stade. Et, d’autre part, le lien entre les catĂ©gories socio-professionnelles et les positions dans le stade. Le football cristallise des contradictions par forcĂ©ment Ă©videntes Ă  prĂ©senter. La Fifa dĂ©fend la paix par le football. Jules Rimet a justement créé la Fifa pour cet idĂ©al. Sauf que, sous couvert de cette idĂ©ologie de paix, des millions d’euros peuvent ĂȘtre dĂ©tournĂ©s ou des ouvriers migrants peuvent ĂȘtre dĂ©tenus dans des conditions de travail effroyables sur les chan­tiers de la Coupe du Monde. C’est une grande con­tradiction de nos sociĂ©tĂ©s libĂ©rales, c’est aussi le cas des entreprises privĂ©es d’équipementiers sportifs qui parfois ont une image de marque liĂ©e Ă  la solidaritĂ© et utilisent de la main d’Ɠuvre mineure au Pakistan ou en Asie du Sud-Est. Nous sommes dans cette contradiction et c’est la raison pour laquelle il n’est pas Ă©vident d’en parler. Nous critiquons les mĂ©faits de la sociĂ©tĂ© libĂ©rale contemporaine et, en mĂȘme temps, nous achetons la derniĂšre paire de Nike. Nous sommes tous dans cette nĂ©gociation de nos identitĂ©s avec ces contradictions. Dans l’exposition, nous avons voulu casser un peu certains prĂ©jugĂ©s pour pouvoir en parler et faire en sorte que le musĂ©e soit un lieu de rĂ©flexion sociale publique. J’enfonce des portes ouvertes mais, comme ce musĂ©e fonctionne avec de l’argent public et les impĂŽts de tout le monde, nous invitons toutes les personnes qui le souhaitent Ă  venir discuter de la place du football dans la sociĂ©tĂ© de maniĂšre citoyenne. L’exposition commence et finit par le jeu. 2 "Ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois
", Albert Camus, 23 octobre 1957. Nous souhaitons finir de maniĂšre positive avec une derniĂšre phrase "et si le football redevenait citoyen ?". Cette exposition a Ă©tĂ© conçue comme une mĂ©taphore de la vie en sociĂ©tĂ©. Il ne s’agit pas d’une exposition sur le football, mais de sociĂ©tĂ© Ă  travers le football. C’est pourquoi nous l’avons appelĂ©e Nous sommes football, avec l’idĂ©e que si nous voulions changer la sociĂ©tĂ©, nous avons tous une responsabilitĂ©. Et, de la mĂȘme maniĂšre, que si nous avions envie de changer le football, nous avons tous et toutes notre part de responsabilitĂ©, en tant que citoyens, nous sommes tous et toutes impliquĂ©s dans cette histoire. DĂšs le dĂ©but de l’exposition, la premiĂšre salle permet de rappeler cette mé­taphore du jeu citoyen. La phrase d’Albert Camus rappelle des valeurs qui existent dans le football, la moralitĂ© notamment2. Les balles de peu Ă©voquent le fait que le football est un jeu, c’est d’abord des gamins qui jouent dans des rues. Et, Ă  la fin, pour boucler la boucle, nous som­mes revenus sur l’initiative sociale forte de l’équipe d’Alma de Africa, une Ă©quipe de migrants espagnols. La cor­­ruption, le fric, les Ă©quipementiers sportifs, le dopage cela existe, mais il ne faut pas oublier que c’est quand mĂȘme un jeu qui est pratiquĂ© par des gamins et que le football peut avoir une portĂ©e citoyenne et sociale. En termes de publics, vous pensez avoir atteint vos objectifs ? En octobre 2017, 30 000 personnes avaient dĂ©jĂ  vu l’exposition. Un matin de cette semaine j’ai pu faire des visites avec des supporters, des personnes qui m’ont dit qu’ils n’avaient jamais mis un pied dans un musĂ©e. Et, le soir, avec d’autres personnes issues d’un petit groupe de patrons d’entreprises locales qui avaient le mĂȘme intĂ©rĂȘt, la mĂȘme passion pour cette exposition. Cela nous a permis de nous dire que nous ne nous Ă©tions pas trompĂ©s. Vous avez observĂ© les rĂ©actions des supporters ? Nous pouvons les identifier, et ils semblent extrĂȘmement intĂ©ressĂ©s. Mais ces observations restent subjectives, une Ă©tude de public par l’observatoire du Mucem est prĂ©vue. Les mĂ©diateurs en salle et Ă  la billetterie nous disent qu’ef­fectivement, nous observons un changement. Les person­nes qui visitent cette exposition ne sont pas habituĂ©es Ă  venir au musĂ©e, nous avons dĂ©jĂ  l’impression d’avoir une plus grande diversitĂ© sociale. Mais il y a un effet inverse des personnes viennent au musĂ©e dans l’optique d’acheter un billet et lorsqu’ils apprennent que l’exposition temporaire est consacrĂ©e au football, ils repartent. Des partenariats avec des clubs de supporters ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s pour leur faciliter l’accĂšs Ă  l’exposition ? Des actions ont Ă©tĂ© faites avec des Ă©coles de football, avec la FĂ©dĂ©ration Française de Football et les Mutuelles du Soleil, qui sont des mĂ©cĂšnes de l’exposition. En octobre, une journĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e Ă  tous les minots des Ă©coles de football de Marseille. Avec l’aide d’une personne en service civique, nous avons identifiĂ© une vingtaine de clubs, notamment dans les quartiers nord qui n’ont pas l’habitude de venir au musĂ©e. Dans la partie apprentissage, nous avons rĂ©alisĂ© un mur de photographies avec 500 enfants de ces clubs, et les avons invitĂ©s Ă  venir au musĂ©e. Avec les supporters, nous n’avons pas mis en place de collaboration fixe. Nous les avons invitĂ©s et leur avons proposĂ© d’organiser des visites de groupes gratuites. Mais, ils rĂ©pondent peu pour l’instant, les groupes de supporters sont d’abord organisĂ©s pour aller en dĂ©placement et pour suivre le club, et c’est dĂ©jĂ  Ă©norme. Et des personnes de l’Olympique de Marseille viennent ? Des personnes de l’Olympique de Marseille sont venues, mais le club n’a pas voulu participer au projet, mĂȘme si nous avons essayĂ© de les impliquer dĂšs le dĂ©but. Sans faire une exposition sur ce club, il y a une grande cohĂ©rence avec le fait d’ĂȘtre Ă  Marseille aussi, avec un club emblĂ©matique. C’est dommage de n’avoir pu travailler en­semble, mais nous le comprenons, car le club va bientĂŽt ouvrir un musĂ©e bientĂŽt pour ses supporters. Pour le livre qui accompagne l’exposition, vous avez aussi fait travailler des Ă©crivains. 3 Nous sommes Foot. Pour un football populaire. Desport, Mucem, 2017. L’idĂ©e Ă©tait de poursuivre la rĂ©flexion entamĂ©e dans l’exposition dans le catalogue. Nous ne voulions pas faire un catalogue scientifique, parce que cette littĂ©rature existe dĂ©jĂ . En sollicitant des Ă©crivains, nous voulions rapprocher littĂ©rature et football, de la mĂȘme maniĂšre que nous avions voulu associer musĂ©e et football. Il existe une revue de littĂ©rature et de sport, qui s’appelle Desports qui a bien voulu rĂ©aliser un numĂ©ro hors-sĂ©rie en guise de catalogue de l’exposition. C’est un petit livre, de moins de 25 euros, qui permet de faire un complĂ©ment Ă  l’exposition et montrer un autre point de vue3. Nous avons repris les trois grandes parties, et les sous parties, de l’exposition, pour rĂ©aliser le sommaire du catalogue. Et puis nous avons demandĂ© Ă  des journalistes sportifs comme Vincent Duluc et des romanciers, comme Yasmina Khadra ou Kaouther Adimi, d’exprimer avec leurs mots les relations qui les unissaient avec le football. Nous avons aussi des textes d’écrivains cĂ©lĂšbres, comme Gabriel Garcia Marquez ou Eduardo Galeano. Nous avons voulu Ă©galement faire un livre manifeste, que nous avons sous-titrĂ© Pour un football populaire. À la fin de l’ouvrage, nous proposons aux fĂ©dĂ©rations et, de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, aux instances du football, d’évoluer vers un football citoyen.

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