Laplupart du temps ils sont traitĂ©s, si ils sont prĂ©sents depuis plus d'une trentaine d'annĂ©e il ne doit plus rester grand chose des COV d'origine. Personnellement je trouve que c'est une belle fin de vie pour le bois de charpente de finir en bois de chauffage quand il ne peut ĂȘtre utilisĂ© autrement.
Maissi vous ne rencontrez aucune ou peu de résistance, votre charpente est attaquée par des champignons. Le bois pourri devient mou. La mérule se reconnait par des filaments et des masses cotonneuses gris-blanc. De plus,
Pourcomprendre pourquoi la charpente de la cathédrale Notre-Dame n'a pas résisté au feu, il faut s'interroger sur ce qui a joué le rÎle du petit bois pour entretenir les flammes. Sur cette
Charbonne peut pas ĂȘtre brĂ»lĂ© Ă lâintĂ©rieur dâun poĂȘle Ă bois. Charbon a besoin dâune source dâair sous le feu pour brĂ»ler efficacement, et il doit donc y avoir une grille au bas de la poĂȘle lequel poĂȘles Ă bois nâaura pas. Multicarburant poĂȘles avoir une grille et ainsi permettre tu Ă brĂ»ler du charbon.
IlsbrĂ»lent bien et nâexplosent pas comme les bois ordinaires. De plus leur combustion ne rejette pas autant de cendres que les bois non traitĂ©s. Alors que vous achetiez du bois dur ou du bois tendre, vous obtiendrez le mĂȘme rĂ©sultat. Avec les bois conçus en industrie, vous aurez une tempĂ©rature constante. La tempĂ©rature produite par
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd Há» Trợ Nợ Xáș„u. Bonjour, je viens ici prendre quelques infos, nous venons de terminer de refaire notre toit. J'ai l'ancienne charpente dans mon jardin et je voudrai en faire du bois de chauffage il y Ă de quoi tenir l'hiver je penses!. mais j'ai donc plusieurs questions car face Ă l'ouvrage je ne sais pas trop comment m'y prendre! ProblĂšmes les CLOUS, il y en a partout alors pour les rayon ok pas difficile a enlever mais sur les chevron je vais y passer des jours. A ma place que feriez-vous? -Disquer les clous qui resortent et tronconner les chevrons en se prennant regulierement des clou? -Passer son temps a enlever TOUT les clous entierement?javoue que je suis pas chaud du tout! -Laisser tout les clous sans disquer et tronconner? -Evacuez cette charpente et me commander du bois? De plus j'ai un peu peur 1. au niveau de la pollution si je brule un max de clou il n'y a pas de risque?. 2. Le toit Ă©tait fait d'eternit certainement avec de l'amiante, y a t'il un risque en manipulant les bois de dĂ©gagĂ© de la poussiĂ©re et donc se mettre en danger? Et vous que feriez-vous de votre ancienne charpente? c'est quand mĂȘme du bois gratuit moi je le brulerai aussi tant qu'il n'y apas de peinture et les clous les laisser, au prochain feu les enlever cendre froide c'est ce que je fais et jamais de problĂšme. mais de tps en tps coupler avec des bĂ»ches car la charpente doit ĂȘtre en sapin si oui y aller molo Couper le tout en faisant attention au clous, et bruler le tout avec les clous ! Tu les rĂ©cupĂ©reras une fois le poĂȘle Ă©teind et froid, simple. Pour l'amiante, je pense qu'il n'y a aucun danger. slt, tient nouvelle mode apres le pellets,brulage de clou.... Le clou en s'oxydant libĂšre de la chaleur, donc brĂ»le les clous !!! bonsoir, je veux pas faire l'oiseau de mauvais augure mais la charpente est en bois de sapin et cela s'avĂšre relativement dangereux pour les feux de cheminĂ©e car mĂȘme si lebois est centenaire la rĂ©sine s'y trouve toujours, mis Ă part pour le Tulikivi, cela est Ă proscrire exceptĂ© comme allume feu Je suis exactement dans le mĂȘme cas au niveau charpente. Qu'entends-tu par bois de chauffage? feu ouvert, insert, poĂȘle, chaudiĂšre...? Selon la rĂ©ponse Ă cette question, l'incidence de "l'effet sapin" sera fort diffĂ©rent et Ă part les chevrons, il y a souvent aussi de bonnes grosses poutres en chĂȘne et des fameuses!!! Je me tracasse plus sur la façon de le scier sans user une lame de tronçonneuse par poutre... Pour info, dans mon cas, l'essentiel passera par une chaudiĂšre bois donc pas de problĂšme niveau sapin, sĂšve, feu de cheminĂ©e, etc. Et les clous, tu les retrouveras dans les cendres...donc no soucis sauf au sciage bien sĂ»r mais on les voit souvent Rem Sur les vieilles vieilles charpentes, il y a parfois des vieux clous "fait main" qui sont recherchĂ©s on est venu me demander les miens bonsoir. et attention aux cheminĂ©es , goudronnĂ©es , bistrĂ©es. y a du tubage dans l'air. cher le tubage. cela vaut vraiment la peine cette rĂ©cupĂ©ration de bois de sapin ? alain. Pour scier sans user une lame de tronçonneuse quelque goutes d'huiles sur la lame pendant la coupe fera du bien. Je pratique comme cela et je n'ai jamais eu de problĂšmes Et s'il y a des clous, bien se protĂ©ger les mains, les yeux, etc.. Bonjour, Pour moi aussi je brĂ»lerais le tout mais en mixant sapin et bois dur, pas pour la rĂ©sine mais simplement pour ne pas devoir recharger toute les 10 minutes un chevron brule trĂšs vite. Salut et merci pour les nombreuse rĂ©ponses. Pour ce qui est du poĂȘle c'est un vieux en fonte avec une cheminĂ©e extĂ©rieure en inox, y-a-t'il un risque? Ok alors je brule les clous ;- aucun Vas y fait Bruler.... Je me suis chauffĂ© gratos comme ça pendant plus de 5 ans, ils suffit d'avoir une bonne cheminĂ©e bien large et de ramoner tout les ans. J'avais deux potes "toituriers" qui venaient benner leurs container de bois, une vieille scie genre "promogsb" et vogue la galĂšre en faisant un minimum attention, on Ă©vite le max de clous pour ce qui est de bruler du sapin ... un bon gros ramonage avant la saison de chauffe et pas de soucis et Ă©viter de faire un brasier d'enfer Ă©videment, mais ca c'est valable avec n'importe quel bois. Cela fait 20ans qu'on fait ca dans un chalet dans les Alpes, il n'y a que du sapin disponible pour bois de chauffage dans la rĂ©gion pas toujours sec en plus ... RAS
Beurk. La pourriture se dĂ©veloppe sous lâaction de champignons dont les spores prolifĂšrent sur les bois non traitĂ©s et soumis Ă une humiditĂ© latente. Lâextension de ces colonies fongiques peut aboutir Ă la destruction de la structure des Ă©lĂ©ments attaquĂ©s. En inspectant rĂ©guliĂšrement les boiseries et charpentes des locaux rarement frĂ©quentĂ©s et non chauffĂ©s, vous pouvez dĂ©celer un dĂ©but de pourriture et la traiter avant que les dĂ©gĂąts ne soient importants. DĂ©celer la pourriture Sâil est facile de repĂ©rer la prĂ©sence de colonies fongiques, il importe de bien les identifier, car certains champignons sont plus nuisibles que dâautres. Les moisissures du bois, rĂ©sultant souvent de la condensation, se traduisent par la prĂ©sence de dĂ©pĂŽts blanchĂątres pulvĂ©rulents ou de taches noirĂątres. Quand on les gratte, on dĂ©couvre que le bois est rongĂ©. Ăliminez dâabord lâorigine de la condensation, puis traitez la zone infectĂ©e avec un fongicide ou une solution dâeau de Javel diluĂ©e dans 16 fois son volume. Pourriture humide La pourriture humide ne se dĂ©veloppe que sur les bois fortement imprĂ©gnĂ©s dâhumiditĂ©. Les dĂ©gĂąts ne progressent plus dĂšs quâon a supprimĂ© lâorigine de cette imprĂ©gnation. Ce dĂ©sordre se produit le plus souvent sur les boiseries extĂ©rieures dont le revĂȘtement ne joue plus son rĂŽle protecteur, et entre les huisseries en bois et la maçonnerie. La peinture ou le vernis Ă©caillĂ© trahissent lâattaque, dont on dĂ©couvre lâampleur en grattant. On voit alors un bois spongieux, qui prend une teinte brunĂątre en sĂ©chant. Si rien nâest fait, la pourriture progresse, nourrissant une colonie de champignons bruns. Pourriture sĂšche Quand elle sâincruste dans le bois, la pourriture sĂšche devient dangereuse pour lâintĂ©gritĂ© des piĂšces quâelle atteint et le traitement est urgent. Ce dĂ©sordre survient dans une ambiance certes moins humide que celle qui favorise la pourriture humide, mais toujours dans une zone trĂšs mal ventilĂ©e, donc toujours Ă lâintĂ©rieur. Les caractĂ©ristiques de lâattaque dĂ©pendent de son extension. Elle se rĂ©pand en dĂ©veloppant des filaments grisĂątres dans toutes les directions mĂȘme dans la maçonnerie, infectant les bois secs en pompant de lâeau dans les endroits humides. Cette progression peut ĂȘtre trĂšs rapide quand lâenvironnement est trĂšs humide. Les filaments se couvrent alors de boules cotonneuses de mycĂ©lium. La pourriture sĂšche Ă©tablie dĂ©veloppe des excroissances en forme de galettes plissĂ©es qui produisent des spores couleur de rouille, lesquels vont dissĂ©miner le mal alentour. Le bois attaquĂ© brunit, devient craquant et se fendille en tous sens, rĂ©duisant la piĂšce en dĂ©s de bois. Une odeur caractĂ©ristique de champignon trahit la prĂ©sence de cette attaque. Traiter la pourriture humide AprĂšs avoir Ă©liminĂ© la cause de lâhumiditĂ©, dĂ©coupez les Ă©lĂ©ments gravement attaquĂ©s et remplacez-les. Appliquez trois bonnes couches de traitement sur la partie neuve et sur celles qui la jouxtent, en insistant dans le sens du fil et sur les extrĂ©mitĂ©s. Vous pouvez renforcer les parties. seulement atteintes en surface en y appliquant un durcisseur, puis, 6 heures aprĂšs, enduire avec une pĂąte Ă bois avant de peindre ou de vernir. Passez enfin un durcisseur sur les bois peu attaquĂ©s. Traiter la pourriture sĂšche Le traitement de la pourriture sĂšche doit ĂȘtre beaucoup plus Ă©nergique. Si lâattaque est importante en profondeur et en surface, seul un professionnel peut apporter une rĂ©ponse efficace. Le champignon arrive Ă pĂ©nĂ©trer dans la maçonnerie. Examinez soigneusement les murs Ă double paroi, les piĂšces adjacentes Ă lâinfestation et le dessous des lames de parquet. Ăliminez la source dâhumiditĂ© et amĂ©liorez la ventilation sous les toitures et les planchers, au besoin en posant des Ă©vents et des chatiĂšres. Coupez toutes les parties infestĂ©es jusquâĂ au moins 45 cm aprĂšs la limite visible du pourrissement. Cassez le plĂątre jusquâaux extrĂ©mitĂ©s des filaments mycĂ©liens et poursuivez au-delĂ sur encore 45 cm. Ramassez tous les dĂ©bris dans des sacs-poubelle et brĂ»lez-les. Passez Ă la brosse un fongicide appropriĂ© en dĂ©bordant largement de la zone nettoyĂ©e, pour Ă©liminer toutes les spores. Brossez la maçonnerie Ă la brosse mĂ©tallique, puis appliquez gĂ©nĂ©reusement Ă la brosse ou au pistolet trois couches du produit sur 1,50 m tout autour de la zone infectĂ©e. Dans un mur oĂč des filaments de mycĂ©lium se sont infiltrĂ©s, percez des trous Ă intervalles rĂ©guliers en quinconce sur chaque face, descendant vers le cĆur de la maçonnerie. Imbibez lâouvrage Ă cĆur avec le traitement. Traitez les poteaux avec un fongicide spĂ©cifique en enduisant leurs surfaces et en les laissant tremper debout au moins 10 minutes dans un rĂ©cipient rempli avec du liquide de traitement. ReplĂątrez le mur avec un enduit chargĂ© dâoxychlorure de zinc. Abonnez-vous Ă notre newsletter gratuite ! Je confirme vouloir m'abonner Ă la newsletter gratuite de Forumbrico
L'utilisation des bois tropicaux de qualitĂ© infĂ©rieure King KING est Sous-Directeur gĂ©nĂ©ral et responsable du DĂ©partement des forĂȘts de la FAO. Il reprend dans cet article les Ă©lĂ©ments d'une allocution qu'il a prononcĂ©e en 1977 Ă l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la Commonwealth Forestry Association, Londres. Dans ses publications rĂ©centes sur la commercialisation des bois tropicaux, la FAO qualifie de commerciales» toutes les essences tropicales dont la production annuelle dĂ©passe le millier de mĂštres cubes et range dans le groupe des essences peu utilisĂ©es» celles dont la production commercialisĂ©e est infĂ©rieure Ă 1 000 mĂštres cubes par an, ou qui ne sont pas actuellement commercialisĂ©es mais qui ont Ă©tĂ© reconnues comme offrant des possibilitĂ©s d'utilisation sous forme de sciages, placages ou contreplaquĂ©s. Les essences vĂ©ritablement inconnues seraient, pense-t-on, assez peu nombreuses. Selon la FAO, l'Afrique occidentale et centrale compterait 105 essences commerciales» et 112 essences peu utilisĂ©es», tandis que dans le Sud-Est asiatique il y en aurait respectivement 634 et 465 et en AmĂ©rique du Sud tropicale 210 et 263, soit dans les trois grandes rĂ©gions productrices de bois du tiers monde, 949 essences commerciales et 840 peu utilisĂ©es. Autrement dit, environ la moitiĂ© des essences sont inutilisĂ©es ou trĂšs sous-exploitĂ©es Erfurth, 1976.Enorme gaspillage Cette incapacitĂ© de tirer parti de toutes les ressources ligneuses des forĂȘts tropicales a des consĂ©quences bien connues coĂ»ts de production Ă©levĂ©s, coĂ»t exorbitant de la rĂ©gĂ©nĂ©ration des forĂȘts naturelles ou artificielles dĂ» Ă la grande quantitĂ© de bois laissĂ©s sur pied qu'il faut Ă©liminer, et enfin, ce qui est sans doute le plus important, Ă©norme gaspillage de bois. Le monde ne saurait tolĂ©rer plus longtemps qu'on abatte, qu'on brĂ»le, qu'on empoisonne les arbres comme le font les forestiers dans presque tous les pays tropicaux qui ont la chance de possĂ©der des forĂȘts naturelles. Chacun sait qu'un bois considĂ©rĂ© comme de qualitĂ© infĂ©rieure dans une concession forestiĂšre de Sarawak, par exemple, peut fort bien en Inde centrale ĂȘtre jugĂ© comme une essence de valeur. De mĂȘme, une essence peut ĂȘtre de qualitĂ© infĂ©rieure pour un usage dĂ©terminĂ© et de qualitĂ© supĂ©rieure pour un autre. A chaque situation particuliĂšre correspond une conception diffĂ©rente de ce qu'on entend par qualitĂ©s des bois et, par consĂ©quent, un classement diffĂ©rent. Nous pouvons qualifier de bois de qualitĂ© infĂ©rieure tout bois qui, dans des conditions dĂ©terminĂ©es, n'est pas utilisĂ©, parce que - Ses propriĂ©tĂ©s physiques et chimiques ne conviennent pas pour fabriquer les produits effectivement demandĂ©s. - On ne dispose pas des techniques voulues pour l'exploiter et ou le transformer ultĂ©rieurement. - Son utilisation n'est en gĂ©nĂ©ral ni intĂ©ressante ni rentable pour les investisseurs. - Il n'existe pas dans le pays ou la rĂ©gion d'infrastructure et de circuits commerciaux adĂ©quats. Tous ces facteurs ont des consĂ©quences dont certaines mĂ©ritent d'ĂȘtre soulignĂ©es. PremiĂšrement, il en suffit d'un pour empĂȘcher l'utilisation d'une essence ou d'une catĂ©gorie de bois dĂ©terminĂ©e. DeuxiĂšmement, il se peur qu'une essence ou certaines qualitĂ©s de bois ne soient acceptĂ©es ou rejetĂ©es que pendant un temps. TroisiĂšmement, ce revirement peut aussi bien tenir Ă des circonstances qui n'ont rien Ă voir avec le secteur des forĂȘts et des industries forestiĂšres, par exemple au climat socio-Ă©conomique du pays, Ă l'imposition, par certains pays importateurs, de barriĂšres douaniĂšres Ă certaines catĂ©gories de bois ou de produits dĂ©rivĂ©s du bois, au niveau technologique gĂ©nĂ©ral d'un pays donnĂ©, Ă la facilitĂ© plus ou moins grande avec laquelle on peut transfĂ©rer les techniques d'un pays Ă l'autre, ainsi de suite. QuatriĂšmement, enfin, la rĂ©putation de qualitĂ© plus ou moins bonne d'un bois dĂ©pend souvent du jeu rĂ©ciproque des facteurs socio-Ă©conomiques et physico-chimiquesUne solution simple Et c'est pourquoi il est si difficile de trouver une solution simple au problĂšme de l'utilisation d'un bois de qualitĂ© infĂ©rieure; c'est lĂ un problĂšme qu'il faut attaquer sur plusieurs fronts et de maniĂšre systĂ©matique. La mĂ©thode le plus couramment prĂ©conisĂ©e pour exploiter et commercialiser les bois tropicaux de qualitĂ© infĂ©rieure est, dans ses grandes lignes, la suivante 1. Inventorier toutes les essences, notamment celles qui sont mal connues de façon Ă en dĂ©terminer l'emplacement et l'abondance. 2. Etudier les propriĂ©tĂ©s physiques des essences peu utilisĂ©es. 3. Classer ces essences en fonction de leurs caractĂ©ristiques d'emploi, notamment en ce qui concerne leurs possibilitĂ©s d'utilisation finale. 4. Regrouper les essences qui prĂ©sentent des propriĂ©tĂ©s physiques semblables, mais ne se trouvent pas individuellement en quantitĂ©s commercialisables. DĂBUSQUAGE DANS UNE HAUTE FUTAIE EN INDONĂSIE il faut savoir tirer parti de tout Bien que cette approche ait incontestablement sa valeur, les nombreuses tentatives faites par les pays du tiers monde pour vendre aux pays industrialisĂ©s des groupes d'essences, ou mĂȘme une seule essence peu utilisĂ©e mais se trouvant en quantitĂ© abondante, ont dans l'ensemble Ă©tĂ© infructueuses et ce, essentiellement pour deux raisons. Tout d'abord, la vente de nouvelles essences a souvent Ă©tĂ© tentĂ©e par l'entremise de nĂ©gociants intermĂ©diaires. C'est de loin le bĂątiment et l'industrie du meuble qui absorbent la plus grande part des bois tropicaux importĂ©s par les pays industrialisĂ©s. Or ces deux industries reprĂ©sentent en rĂ©alitĂ© un ensemble hĂ©tĂ©roclite d'utilisations variĂ©es. C'est particuliĂšrement vrai pour la menuiserie du bĂątiment, qui demande des qualitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes selon qu'il s'agit de chĂąssis et appuis de fenĂȘtres, de portes, de parquets, de charpentes, de lambris, de rayonnages de placards, etc., et a besoin, dans chaque cas, d'une gamme d'essences appropriĂ©es. Etant donnĂ© qu'il en va plus ou moins de mĂȘme pour toutes les grandes catĂ©gories d'utilisations couramment reconnues, l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de la demande est presque aussi grande que celle de l'offre. Vu cette multiplicitĂ© d'usages et le compartimentage poussĂ© des industries, il est fatal que le traitement final des bois tropicaux s'effectue dans un trĂšs grand nombre d'usines, qui ont chacune leurs besoins, leurs mĂ©thodes et leurs dĂ©bouchĂ©s. Les bois tropicaux parviennent donc au consommateur par des voies diffuses, mal dĂ©finies et changeantes. C'est ce polymorphisme des marchĂ©s du bois qui est au cĆur mĂȘme du problĂšme des essences peu utilisĂ©es. Quels que soient les efforts que l'on fasse pour Ă©tudier les disponibilitĂ©s et les propriĂ©tĂ©s de ces bois, leur trouver des procĂ©dĂ©s de fabrication et des emplois, ils seront de peu d'effet s'ils n'influent pas sur la demande au niveau de l'utilisateur final. A l'heure actuelle, on a beaucoup de chances de pouvoir lancer de nouveaux bois sur le marchĂ© en agissant plutĂŽt sur les derniers maillons de la chaĂźne de distribution que sur ceux de la production, Ă l'autre bout. Le producteur n'a normalement Ă faire qu'aux distributeurs et presque jamais aux utilisateurs. Pourtant ce contact avec l'utilisateur est essentiel. Tous les efforts que pourront dĂ©ployer les pays en dĂ©veloppement pour vendre de nouveaux bois seront vouĂ©s Ă l'Ă©chec s'ils n'Ă©tablissent pas dans les pays gros consommateurs des services commerciaux et des bureaux d'Ă©tude de marchĂ©s. Le pays peut s'en charger lui-mĂȘme ou, mieux encore, passer par les associations de producteurs existant au niveau rĂ©gional ou subrĂ©gional. Le monde ne peut se permettre de dĂ©boiser, de brĂ»ler et d'empoisonner les arbres comme le font les forestiers de presque tous les pays tropicaux qui ont la chance de possĂ©der des forĂȘts naturelles de haute futaie La seconde raison Ă laquelle tient l'Ă©chec gĂ©nĂ©ralisĂ© des tentatives pour commercialiser des essences tropicales peu connues dans les pays industrialisĂ©s, par les mĂ©thodes traditionnellement prĂ©conisĂ©es, rĂ©side dans la tendance des pays exportateurs en dĂ©veloppement Ă Ă©couler leurs bois sous forme de grumes ou de sciages. Cette prĂ©fĂ©rence est due en partie Ă l'habitude et en partie aux barriĂšres douaniĂšres dressĂ©es par de nombreux pays dĂ©veloppĂ©s contre l'importation de produits manufacturĂ©s. Quoi qu'il en soit, il est dĂ©montrĂ© que le consommateur moyen des pays dĂ©veloppĂ©s sera plus disposĂ© Ă acheter un meuble, un placard, des Ă©lĂ©ments prĂ©fabriquĂ©s de fenĂȘtres en bois d'essences peu connues, que ne le seront ceux qui, dans ces pays, fabriquent ou vendent ces articles Ă utiliser ces mĂȘmes bois. Outre l'avantage de percevoir lui-mĂȘme la valeur ajoutĂ©e du fait de la transformation industrielle des bois, le pays d'origine pourra d'autant mieux Ă©couler des nouveaux bois sur le marchĂ© s'il exporte des produits finis ou semifinis au lieu de grumes et de sciages. A cette fin, il faut naturellement des investissements et des connaissances techniques, mais, ce qui est peut-ĂȘtre plus important encore, il est Ă©galement nĂ©cessaire que les pays du tiers monde, soucieux de contrĂŽler l'exploitation de leurs ressources naturelles et le dĂ©veloppement des industries basĂ©es sur ces ressources, s'organisent sur le plan transnational. Les pays qui possĂšdent la matiĂšre premiĂšre bois doivent Ă©tendre leur action par-delĂ les ocĂ©ans jusque dans les pays dĂ©veloppĂ©s. Les industries du bois doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©es verticalement, les activitĂ©s amont se situant dans les pays en dĂ©veloppement, et les activitĂ©s aval dans les pays dĂ©veloppĂ©s, en contact Ă©troit avec le consommateur. Quels que soient la structure de la propriĂ©tĂ© et le partage des responsabilitĂ©s, il est indispensable qu'il y ait un enchaĂźnement continu depuis l'extraction de la matiĂšre premiĂšre jusqu'Ă la vente des produits finis, en passant par les stades primaire, secondaire et tertiaire de la transformation, si l'on veut que des bois peu connus percent vraiment sur les marchĂ©s d'outre-mer. Jusqu'ici nous avons supposĂ© que les bois de qualitĂ©s infĂ©rieures Ă©taient destinĂ©s aux marchĂ©s Ă©trangers. Cependant, les marchĂ©s locaux offrent souvent de bien meilleures conditions pour leur utilisation. L'exemple d'une entreprise au NigĂ©ria peut servir Ă montrer comment une essence jusque-lĂ dĂ©daignĂ©e peut trouver des utilisations. La demande de bois et de produits ligneux s'accroĂźt rapidement au NigĂ©ria. Consciente de cette tendance, cette entreprise, qui auparavant produisait surtout pour l'exportation, y a vu une possibilitĂ© de tirer un meilleur parti des bois en les vendant aux utilisateurs locaux. Elle a constatĂ© en effet que l'identitĂ© de l'essence passait, aux yeux de l'utilisateur, aprĂšs la qualitĂ© du produit. Aussi s'est-elle mise Ă fabriquer des Ă©lĂ©ments de panneaux de bois pour le bĂątiment avec un mĂ©lange d'essences choisies pour leurs propriĂ©tĂ©s physiques. Le bois est traitĂ© avec des agents de conservation. De mĂȘme, on fabrique des portes et des chĂąssis de fenĂȘtres avec toutes sortes d'essences, souvent de couleurs diffĂ©rentes, ce que l'utilisateur accepte aisĂ©ment lorsque les bois sont destinĂ©s Ă ĂȘtre peints. Il ne faut pas croire qu'un pays doive connaĂźtre un boom Ă©conomique pour que ses consommateurs acceptent des bois dits de qualitĂ© infĂ©rieure. En Guyane, oĂč le greenheart, Ocotaea rodiaei Schomb., a Ă©tĂ© durant des siĂšcles l'espĂšce la plus apprĂ©ciĂ©e, la population locale utilise maintenant une grande variĂ©tĂ© de bois. Pour faire Ă©voluer ainsi le goĂ»t du public, on a attentivement Ă©tudiĂ© les caractĂ©ristiques physiques de plusieurs dizaines d'essences, on leur a donnĂ© une large publicitĂ© pour les faire connaĂźtre des utilisateurs, et on a veillĂ©, moyennant entre autres un sĂ©chage convenable, Ă ce que les qualitĂ©s d'emploi de ces bois rĂ©pondent bien aux normes annoncĂ©es. Ce genre de rĂ©ussite se multiplie un peu partout dans le monde, corroborant la thĂ©orie selon laquelle, une fois dĂ©terminĂ©es matĂ©riellement les propriĂ©tĂ©s technologiques du bois, il faut avant tout, pour pouvoir utiliser des essences de qualitĂ© infĂ©rieure, apprĂ©cier les besoins de l'utilisateur, y pourvoir et le convaincre que les approvisionnements seront maintenus en quantitĂ© et qualitĂ©. Si j'ai insistĂ© autant sur la promotion des essences peu utilisĂ©es, c'est que l'on peut douter de l'efficacitĂ© des procĂ©dĂ©s habituellement recommandĂ©s. Je suis convaincu que si nous consultons l'utilisateur et si nous en analysons les besoins, nous ferons un grand pas vers la conquĂȘte des marchĂ©s mondiaux aussi bien que locaux. Les plus grands progrĂšs dans l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure, toutefois, ne seront pas obtenus par une amĂ©lioration de la commercialisation, mais par un perfectionnement des techniques d'emploi. Il peut ĂȘtre utile de mentionner Ă ce propos quelques exemples touchant Ă des domaines techniques relativement simples comme le sĂ©chage et la prĂ©servation des bois et les mĂ©thodes de construction. Jusqu'Ă ce qu'on ait dĂ©couvert le procĂ©dĂ© de reconditionnement du bois d'eucalyptus pour Ă©liminer les effets du collapse» ou effondrement c'est-Ă -dire retrait excessif et dĂ©sastreux, la moitiĂ© des volumes sur pied de bois d'eucalyptus en Australie Ă©tait considĂ©rĂ©e de qualitĂ© infĂ©rieure, sans intĂ©rĂȘt pour le sciage. GrĂące au reconditionnement, c'est-Ă -dire au traitement Ă la vapeur aprĂšs sĂ©chage, tous ces bois, de mĂȘme que les autres essences sujettes au collapse, sont maintenant utilisĂ©s. Si les pays en dĂ©veloppement exportent plus de produits finis et semi-finis, ils peuvent bĂ©nĂ©ficier de la valeur ajoutĂ©e tout en utilisant des espĂšces moins connues Dans le domaine de la prĂ©servation des bois, les exemples sont si connus qu'il serait fastidieux de les Ă©numĂ©rer ici. A souligner cependant que la prĂ©servation reprĂ©sente probablement l'outil technologique le plus puissant pour promouvoir l'emploi des essences tropicales de faible valeur. C'est ainsi qu'en Nouvelle-GuinĂ©e le gouvernement a dĂ©crĂ©tĂ© que tous les bois de sciage employĂ©s dans le bĂątiment devraient ĂȘtre traitĂ©s avec des agents de conservation. Le gros de la production ligneuse est soumis Ă une simple diffusion avec trempage dans un mĂ©lange de sels, qui assure Ă n'importe quel bois, quelle qu'en soit la sensibilitĂ© Ă la pourriture ou aux attaques de termites, une protection suffisante pour l'utiliser en permanence dans les habitations, dĂšs l'instant oĂč il n'est pas en contact avec le sol. Le rĂ©sultat est que, du point de vue des scieurs, le problĂšme des essences secondaires ou inexploitĂ©es a pratiquement disparu dans ce pays. Dans les rĂ©gions infestĂ©es de termites souterrains, il fallait autrefois employer pour la construction des maisons des bois naturellement rĂ©sistants Ă leurs attaques. On sait aujourd'hui se protĂ©ger de ces attaques pendant bien plus de 30 ans en empoisonnant le sol sous le bĂątiment Ă l'aide d'insecticides organochlorĂ©s. Ainsi, la gamme des bois propres Ă la construction se trouve Ă©ntendue puisque le problĂšme de la rĂ©sistance aux termites souterrains, propriĂ©tĂ© exigĂ©e par les constructeurs, est Ă©liminĂ©. Toutefois, dans les rĂ©gions oĂč les termites du bois sec Cryptotermes et les Lyctus sont Ă craindre, la prĂ©servation par diffusion ou imprĂ©gnation des bois sensibles Ă leurs attaques reste nĂ©cessaire. On emploie traditionnellement pour les charpentes de maisons des bois Ă faible retrait, mis en Ćuvre sans sĂ©chage prĂ©alable. Dans de nombreux pays, notamment sous les tropiques, de grandes quantitĂ©s de bois feuillus restent inutilisĂ©es, bien que ces bois aient les propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques et technologiques requises, parce qu'ils prĂ©sentent un retrait trop fort. On a maintenant rĂ©ussi, grĂące Ă des procĂ©dĂ©s particuliers de construction, Ă Ă©largir la gamme des bois feuillus utilisables en charpente Ă l'Ă©tat non sec, malgrĂ© des caractĂ©ristiques de retrait Ă©levĂ©es. Le principe consiste Ă modifier le mode d'assemblage des charpentes de façon Ă rĂ©duire au minimum les effets du retrait du bois. Ainsi, lorsqu'il s'agit de placer une poutre au-dessus d'une large embrasure de fenĂȘtre, il faut choisir une piĂšce de 25 Ă 30 centimĂštres d'Ă©paisseur pour supporter la charge du toit. Si cette poutre est faite d'un bois feuillu non sec Ă fort retrait, et assemblĂ©e selon la maniĂšre classique, le retrait ultĂ©rieur peut entraĂźner un affaissement de la ligne du toit allant jusqu'Ă 2,5 centimĂštres, ce qui est inesthĂ©tique et donne lieu Ă des problĂšmes d'assemblage et de finition. On peut y remĂ©dier en s'y prenant diffĂ©remment, c'est-Ă -dire en clouant Ă l'angle infĂ©rieur du linteau un solide tasseau sur lequel on fait reposer de courts jambages qui supporteront le reste de la charpente. La poutre peut alors se rĂ©tracter librement en hauteur sans qu'il en rĂ©sulte de dĂ©formation de la charpente. On peut aussi, en construction, employer des lames de parquet Ă l'Ă©tat vert d'une largeur maximale de 10 centimĂštres pour rĂ©duire entre les planches l'Ă©cart qui se produit lors du sĂ©chage, des planches de revĂȘtement mural extĂ©rieur, de 10 Ă 12 centimĂštres de large, fixĂ©es par un seul clou au bord infĂ©rieur de chaque montant afin que le retrait ne provoque pas de fente, ou encore prĂ©voir un recouvrement assez large 12 millimĂštres environ pour que le revĂȘtement reste Ă©tanche Ă la pluie aprĂšs retrait. On peut aussi utiliser des charpentes mixtes comprenant des bois secs pour certaines piĂšces telles que poteaux d'angle, solives de plafond, linteaux et des bois non secs pour le reste, et associer dans la charpente bois rĂ©sineux et feuillus, les bois rĂ©sineux, Ă retrait plus faible, Ă©tant placĂ©s aux endroits oĂč une contraction excessive prĂ©senterait des inconvĂ©nients. Tous ces procĂ©dĂ©s ont permis d'Ă©largir la gamme des bois utilisables dans le bĂątiment qui, au lieu de se limiter comme autrefois Ă quelques essences, embrasse presque le tout-venant de la forĂȘt. On pourrait citer bien d'autres exemples. Mais le point sur lequel le tiens Ă insister, et sur lequel je reviendrai souvent, c'est que dans beaucoup de cas les efforts Ă faire pour intensifier l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure doivent surtout venir non du secteur forestier proprement dit, mais de l'extĂ©rieur. Je suis convaincu Ă©galement que l'utilisation optimale de ces bois est indissolublement liĂ©e au dĂ©veloppement des industries forestiĂšres. Voyons maintenant quel peut ĂȘtre Ă ce propos le rĂŽle de l'industrie papetiĂšre d'une part et celui des panneaux dĂ©rivĂ©s du bois d'autre part. Les usines de pĂąte et papier sont les plus gros consommateurs de bois industriel. Selon les prĂ©visions, la consommation mondiale de bois d'industrie s'Ă©lĂšvera en 1985 Ă 1900 millions de mĂštres cubes, dont 800 millions pour les seules fabriques de pĂąte et papier. Les pays en dĂ©veloppement possĂšdent 55 pour cent des superficies forestiĂšres du globe, mais ne produisent que 6 pour cent de la consommation mondiale de papier. Bien que les recherches sur l'utilisation des feuillus tropicaux se poursuivent depuis des dizaines d'annĂ©es, il n'y a encore que trois pays qui se servent de mĂ©langes de feuillus tropicaux comme seule source de matiĂšre premiĂšre pour la papeterie. On sait que, en raison des amples disponibilitĂ©s de pĂąte Ă fibres longues dans les pays dĂ©veloppĂ©s de la zone tempĂ©rĂ©e au moins jusqu'au dĂ©but des annĂ©es cinquante, il y avait une certaine rĂ©ticence de la part des industriels de la papeterie Ă utiliser la pĂąte de feuillus Ă fibres courtes pour la fabrication de papier. Cependant, lorsque certains de ces industriels se rendirent compte qu'il viendrait un temps oĂč le bois de pĂąte Ă fibres longues se rarĂ©fierait, on s'aperçut que des pĂątes Ă base de bouleau, de hĂȘtre, d'eucalyptus et autres feuillus convenaient parfaitement pour la fabrication de certaines qualitĂ©s de papier. Depuis lors, les techniques d'utilisation de pĂątes de feuillus tempĂ©rĂ©s ont pris un rapide essor. On a Ă©galement Ă©tudiĂ© la possibilitĂ© d'employer des feuillus tropicaux en papeterie. Malheureusement, on a commencĂ© par examiner, individuellement les caractĂ©ristiques papetiĂšres des diverses essences, ce qui n'Ă©tait guĂšre logique puisqu'il Ă©tait difficile d'extraire Ă©conomiquement une essence donnĂ©e dans une forĂȘt mĂ©langĂ©e. Il Ă©tait Ă©galement malaisĂ©, dans bien des cas, de se procurer suffisamment de grumes d'une certaine essence pour alimenter une usine de pĂąte de dimensions normales. Ce n'est que depuis que des essais de trituration portant sur un grand nombre d'essences en mĂ©lange ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec succĂšs que l'on a pu progresser dans ce domaine de l'industrie forestiĂšre. Pour commercialiser avec succĂšs le bois de qualitĂ© infĂ©rieure il faut estimer les besoins des consommateurs et leur assurer des qualitĂ©s et des approvisionnements constants Il fallait cependant abattre certains prĂ©jugĂ©s fortement enracinĂ©s et montrer que certaines croyances apparemment logiques Ă©taient dĂ©nuĂ©es de fondement. C'est ainsi, par exemple, qu'on a longtemps cru que les bois de forte densitĂ© n'Ă©taient pas intĂ©ressants pour la pĂąte. On pensait Ă©galement que la consommation de produits chimiques serait Ă©levĂ©e et en rapport avec les exigences des bois les plus difficiles Ă cuire. On affirmait catĂ©goriquement que, dans la cuisson du mĂ©lange, certains bois seraient trop cuits et d'autres pas assez. Pourtant la pratique a montrĂ© que la consommation de produits chimiques pour les mĂ©langes de feuillus tropicaux Ă©tait la mĂȘme que pour les bois feuillus classiques, que la qualitĂ© de la pĂąte obtenue Ă©tait tout Ă fait acceptable, et que pour certaines qualitĂ©s de papier ces mĂ©langes de feuillus Ă©taient mĂȘme plus intĂ©ressants que les feuillus traditionnels. Il semble que ce soient aux interactions des propriĂ©tĂ©s trĂšs diverses qu'offre le mĂ©lange d'essences qu'on doive cette rĂ©ussite inattendue dans la fabrication de la pĂąte. Certaines essences continuent Ă©videmment de poser quelques problĂšmes par exemple, une forte usure des lames de dĂ©chiqueteuses causĂ©e par les bois trĂšs durs, ou les difficultĂ©s suscitĂ©es par les essences riches en matiĂšres extractibles et en silice. Mais ces problĂšmes ne sont nullement insurmontables et peuvent tout au plus entraĂźner l'Ă©limination de ces essences si elles se trouvent en grande proportion. L'important c'est que dĂšs l'instant oĂč l'utilisation des mĂ©langes de feuillus tropicaux en papeterie aura Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement admise nous aurons fait un grand pas vers la solution du problĂšme que soulĂšve l'emploi des essences secondaires. Un dĂ©ficit dans l'approvisionnement des matiĂšres premiĂšres classiques dĂ» Ă la concurrence d'autres industries forestiĂšres et Ă l'accroissement de la demande dans tout le secteur des panneaux dĂ©rivĂ©s du bois a contraint l'industrie du bois Ă recourir Ă des matiĂšres premiĂšres plus diversifiĂ©es et Ă utiliser plus efficacement celles qui Ă©taient disponibles. L'industrie du contreplaquĂ© a toujours Ă©tĂ© la plus exigeante de ces industries quant Ă la qualitĂ©. Pourtant, mĂȘme dans cette branche, les essences dites peu utilisĂ©es sont de plus en plus employĂ©es. Il y a beaucoup de raisons qui font que certains bois dĂ©roulables ne sont pas considĂ©rĂ©s comme aptes Ă la fabrication de contreplaquĂ©. Certains ont une faible rĂ©sistance Ă la rupture et sont sujets Ă des dĂ©tĂ©riorations mĂ©caniques qui les rendent inacceptables, par exemple pour les meubles. D'autres ont une teneur Ă©levĂ©e en glucides et ne peuvent donc ĂȘtre employĂ©s pour les coffrages Ă bĂ©ton. D'autres encore sont d'une couleur qui les fait rejeter pour certains usages ou qui s'altĂšre lorsqu'on les expose Ă la lumiĂšre solaire. Dans tous ces cas, les placages dĂ©roulĂ©s peuvent ĂȘtre utilisĂ©s en intĂ©rieurs. Plus l'Ăąme du contreplaquĂ© est Ă©paisse, plus grand est le volume de bois d'essences secondaires qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour sa fabrication. En outre, dans certains cas, les placages d'aspect dĂ©fectueux peuvent ĂȘtre revĂȘtus ou stratifiĂ©s, ce qui permet de les utiliser en faces dans le contreplaquĂ©. La stratification permet aussi de se servir des bois riches en glucides en placages de surface pour les coffrages Ă bĂ©ton, en opposant aux micro-organismes avides de glucides une barriĂšre infranchissable. L'utilisation de certaines essences pour la fabrication de contreplaquĂ© peut parfois donner lieu Ă des difficultĂ©s d'usinage, telles que dissociation de placages ayant une certaine texture, ruptures au sĂ©chage et problĂšmes de collage. Certaines de ces difficultĂ©s peuvent ĂȘtre surmontĂ©es. Ainsi, dans certains cas, on peut remĂ©dier aux problĂšmes de sĂ©chage dus Ă une rĂ©partition irrĂ©guliĂšre de l'humiditĂ© comme c'est le cas avec Terminalia spp. en faisant passer le placage plusieurs fois dans le sĂ©choir. Certains bois ont une rĂ©action chimique qui empĂȘche un collage satisfaisant. On a mis au point un test chimique rapide qui permet d'identifier les bois qui posent des problĂšmes de collage ou de coulure des matiĂšres extractibles. Une fois ces bois identifiĂ©s, il est possible d'ajuster les paramĂštres de fabrication tels que type de colle, temps de pressage, etc., pour surmonter ces difficultĂ©s. Les essences dĂ©roulables qui se trouvent en petites quantitĂ©s peuvent ĂȘtre employĂ©es en intĂ©rieurs ou mĂȘme comme placages de faces, Ă la condition que l'usine fabrique des produits finals tels que des portes planes. Celles-ci peuvent ĂȘtre peintes, de sorte que l'acheteur ne prĂȘtera pas attention aux variations d'aspect de surface dues Ă l'emploi de bois diffĂ©rents. Tous les efforts dĂ©ployĂ©s pour vendre de nouvelles essences sont vouĂ©s Ă l'Ă©chec si les pays en dĂ©veloppement ne crĂ©ent pas de services de commercialisation et l'Ă©tude de marchĂ© dans les pays grands consommateurs, dans ce domaine, les grands progrĂšs seront rĂ©alisĂ©s grĂące Ă l'amĂ©lioration et Ă l'application des techniques existantes, ingĂ©nieurs, chimistes et biochimistes devraient s'attaquer au problĂšme. Il faut noter par ailleurs que les forts diamĂštres autrefois exigĂ©s pour les grumes de dĂ©routage n'ont plus cours actuellement et qu'il est dĂ©sormais possible d'utiliser des grumes qui, il y a 10 ans, Ă©taient considĂ©rĂ©es comme de qualitĂ© infĂ©rieure. On sait maintenant dĂ©rouler des billes de 150 millimĂštres de diamĂštre, avec un noyau de dĂ©routage de 60 Ă 65 millimĂštres de diamĂštre seulement, grĂące Ă la mise au point de dĂ©rouleuses spĂ©ciales et aux perfectionnements apportĂ©s aux techniques de sĂ©chage et de collage. Les techniques de fabrication de panneaux de particules et panneaux de fibres ont fait, ces derniĂšres annĂ©es, d'Ă©normes progrĂšs. Ainsi, les dĂ©chets de fabrication et rĂ©sidus d'exploitation de presque n'importe quelles formes et dimensions et une gamme trĂšs Ă©tendue d'essences peuvent maintenant ĂȘtre utilisĂ©s. L'industrie des panneaux de particules emploie maintenant dans le monde entier des qualitĂ©s infĂ©rieures de dĂ©chets industriels, y compris sciures, poussiĂšres de ponçage, mĂ©langes de rĂ©sineux et de feuillus et mĂ©langes d'essences tropicales. C'est ainsi qu'au PĂ©rou une usine de panneaux de particules utilise jusqu'Ă 45 essences feuillues. Etant donnĂ© que c'est lĂ le secteur des industries forestiĂšres qui se dĂ©veloppe le plus rapidement 9 Ă 10 pour cent de taux de croissance annuelle au cours de la dĂ©cennie s'achevant en 1974, des quantitĂ©s croissantes de bois de basse qualitĂ© trouvent des dĂ©bouchĂ©s. Les procĂ©dĂ©s de fabrication prĂ©sentent une grande souplesse et peuvent ĂȘtre adaptĂ©s en fonction de diffĂ©rentes qualitĂ©s de matiĂšres premiĂšres. L'utilisation de mĂ©langes hĂ©tĂ©rogĂšnes de dĂ©chets est possible grĂące aux divers types de machines qui permettent de les fragmenter en particules appropriĂ©es dĂ©chiqueteuses Ă tambour ou garnies de couteaux, raffineurs Ă crible annulaire, raffineurs sous pression, etc. Les produits d'Ă©claircie dont l'Ă©coulement posait autrefois de sĂ©rieux problĂšmes dans de nombreuses rĂ©gions du monde peuvent maintenant ĂȘtre profitablement utilisĂ©s dans les usines de panneaux de particules. L'industrie des panneaux de fibres est encore moins exigeante quant Ă l'emploi de matiĂšre premiĂšre de qualitĂ© infĂ©rieure ou mĂ©langĂ©e. Elle tend, dans le monde entier, Ă se servir de plus en plus de dĂ©chets industriels, de bois non Ă©corcĂ©s, de bois feuillus mĂ©langĂ©s et de feuillus tropicaux. Comme, dans le passĂ©, cette industrie a eu du mal Ă lutter contre la concurrence de l'industrie de la pĂąte, force lui a Ă©tĂ© de chercher Ă utiliser une proportion croissante d'essences peu connues et d'adapter ses techniques en consĂ©quence, et elle y a trĂšs bien rĂ©ussi. Aux Etats-Unis, presque boutes les nouvelles usines de panneaux de fibres durs et bon nombre des anciennes recourent toujours plus aux bois feuillus mĂ©langĂ©s et toujours moins aux bois produits On voit sans cesse apparaĂźtre de nouveaux produits dĂ©rivĂ©s du bois, qui vont offrir pour les essences de faible valeur de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. L'un de ces produits est le contreplaquĂ© composite, formĂ© d'une Ăąme de particules avec des faces en placage dĂ©roulĂ©. La mise au point de ce panneau rĂ©pondait au souci d'obtenir Ă partir du mĂȘme volume de bois en grumes un volume de panneaux sensiblement plus important qu'avec le contreplaquĂ© classique. Ce procĂ©dĂ© permet d'utiliser, pour l'Ăąme du panneau, des quantitĂ©s relativement importantes de rĂ©sidus et de bois de qualitĂ© infĂ©rieure. Un autre nouveau produit est le press-lam», mis au point par le laboratoire des produits forestiers du Forest Service Ă Madison Wisconsin. La technique employĂ©e se rapproche beaucoup de celle du contreplaquĂ© on sĂšche sous pression des placages dĂ©roulĂ©s, dont l'Ă©paisseur peut atteindre 12 millimĂštres, et on les contrecolle en feuilles continues alors qu'ils sont encore chauds. On les scie ensuite Ă la dimension voulue pour en tirer des Ă©lĂ©ments de construction. Le rendement par rapport Ă la matiĂšre premiĂšre est supĂ©rieur Ă celui du sciage et on obtient un produit de haute qualitĂ© Ă partir de grumes de faible dimension et de basse qualitĂ©. L'avantage de ce procĂ©dĂ© est qu'il permet d'Ă©liminer tous les dĂ©fauts et toutes les parties du bois ne prĂ©sentant pas les qualitĂ©s voulues; le placage purgĂ© de dĂ©fauts peut alors ĂȘtre collĂ© pour donner des feuilles de haute qualitĂ©, prĂ©sentant des propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques et autres prĂ©dĂ©terminĂ©es. Un produit qui a pris beaucoup d'importance au cours de ces derniĂšres annĂ©es et qui semble appelĂ© Ă jouer un rĂŽle croissant sur le marchĂ© du bois est le panneau de grandes particules waferboard, qui est composĂ© de larges copeaux collĂ©s avec une rĂ©sine phĂ©nol-formaldĂ©hyde en poudre. On l'utilise en extĂ©rieur et en intĂ©rieur dans la construction des maisons d'habitation principalement au Canada; il concurrence directement le contreplaquĂ© de rĂ©sineux. Le succĂšs qu'a connu dĂšs le dĂ©but ce nouveau panneau est dĂ» entre autres au fait qu'il permet d'utiliser une essence peu demandĂ©e sur les marchĂ©s, le tremble. Cependant, d'autres bois de faible et moyenne densitĂ© conviennent aussi pour sa fabrication. Ce produit prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt pour les pays qui ont besoin de panneaux pour le bĂątiment mais qui manquent de matiĂšres premiĂšres de qualitĂ© propre Ă la fabrication de dĂ©rivĂ©s du bois Les panneaux de flocons, formĂ©s de paillettes ou copeaux longs orientĂ©s reprĂ©sentent un progrĂšs important dans la mise au point de panneaux dĂ©rivĂ©s du bois dotĂ©s de propriĂ©tĂ©s technologiques prĂ©dĂ©terminĂ©es et offrant un rapport rĂ©sistance/poids favorable. Dans ce type de panneaux, les particules, copeaux longs ou paillettes sont alignĂ©s par des moyens mĂ©caniques ou Ă©lectrostatiques pour former un panneau monocouche dont la rĂ©sistance est orientĂ©e dans une direction, ou un panneau Ă trois couches dans lequel les particules de l'Ăąme sont orientĂ©es perpendiculairement Ă celles des couches extĂ©rieures. Ces panneaux concurrencent maintenant directement les contreplaquĂ©s, bien que faits Ă partir de matiĂšres premiĂšres de qualitĂ© trĂšs infĂ©rieure. Toute une gamme d'autres types de panneaux utilisant des bois de basse qualitĂ© et comportant des particules ou fibres orientĂ©es sont actuellement Ă divers stades de mise au point. On peut mentionner, par exemple, les panneaux de fibres durs Ă fibres orientĂ©es, les panneaux de particules Ă liant de ciment et particules orientĂ©es, etc. Tous ces produits offrent des dĂ©bouchĂ©s d'avenir intĂ©ressants pour les bois de qualitĂ© d'utilisation Mais les industries des panneaux dĂ©rivĂ©s du bois et leurs techniques ne sont pas les seules qui permettent de tirer de bois de faible valeur des produits de haute qualitĂ©. D'autres branches de l'industrie du bois disposent de techniques et d'Ă©quipements qui offrent les mĂȘmes possibilitĂ©s. Il existe depuis un certain temps des chaĂźnes de fabrication pouvant produire des lames de parquet continues Ă partir de morceaux de faible dimension, pas forcĂ©ment de la mĂȘme essence de bois, et d'autres qui donnent des Ă©lĂ©ments de menuiserie Ă partir de sciages courts, dont on Ă©limine les dĂ©fauts. Les possibilitĂ©s d'utilisation de bois de faible valeur semblent, dans ce domaine, n'avoir pas de limites. A propos, enfin, de ces possibilitĂ©s, il semble Ă©vident qu'Ă l'avenir on utilisera le bois de plus en plus et sous diverses formes comme source de combustible. Peut-ĂȘtre les combustibles fournis par la forĂȘt seront-ils surtout sous forme de bois de chauffage et de charbon de bois, mais il n'est nullement improbable que l'on puisse aussi tirer des forĂȘts des quantitĂ©s croissantes de combustibles liquides et gazeux, en utilisant des essences et des catĂ©gories de bois Ă prĂ©sent considĂ©rĂ©es comme de faible valeur. En outre, dans de nombreux pays dĂ©jĂ , on produit Ă partir de ce genre d'essences du charbon de bois Ă usage industriel. Cette pratique paraĂźt Ă©conomiquement intĂ©ressante, et on espĂšre beaucoup pouvoir l'Ă©tendre aux forĂȘts tropicales mĂ©langĂ©es, dont les ressources ligneuses seraient ainsi plus pleinement utilisĂ©es. Nous ne devons pas voir dans nos forĂȘts qu'une source de bois de sciage et de contreplaquĂ©, mais aussi une ressource naturelle complexe susceptible de procurer une grande variĂ©tĂ© de produits, un rĂ©servoir de cellulose. Nous devons comprendre Ă©galement que la liste des usages du bois n'est pas close, que l'imagination et la technique humaines en trouvent sans cesse de nouveaux et, enfin, que les progrĂšs techniques, non seulement dans le domaine des industries forestiĂšres mais dans tous les domaines, ont Ă©normĂ©ment contribuĂ©, et continueront Ă contribuer, Ă la solution du problĂšme que pose l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure. Je crois que l'on peut dire qu'il n'y a en fait pas de problĂšme technique, ou du moins que, si problĂšme il y a, il ne rĂ©side pas dans la forĂȘt. Il nous faut chercher de nouvelles mĂ©thodes de construction et faire preuve d'imagination pour adapter et dĂ©velopper les techniques existantes. Pour intensifier l'utilisation des bois de qualitĂ© infĂ©rieure, il faut avant tout rĂ©gler le problĂšme de leur macĂ©ration, de leur pulvĂ©risation, de leur fragmentation et de leur emploi sous une forme reconstituĂ©e Ă partir de pĂąte, de fibres et de particules. Ce problĂšme est l'affaire des ingĂ©nieurs, des chimistes et des biochimistes. Si j'Ă©tais chargĂ© de gĂ©rer une forĂȘt, je n'en Ă©liminerais pas les essences que l'on considĂšre aujourd'hui comme invendables, car je crois que d'ici Ă la fin du siĂšcle, c'est-Ă -dire dans la plupart des cas en moins que l'espace d'une rĂ©volution, les essences classĂ©es comme sans valeur et les arbres mal conformĂ©s jugĂ©s indĂ©sirables seront intĂ©gralement utilisĂ©s, dans un monde oĂč les ressources ne cessent de s' ERFURTH, T. 1976 DĂ©veloppement de produits choix et application effective des mesures promotionnelles visant Ă favoriser une plus large utilisation des produits des forĂȘts tropicales humides. Rome. FAO. FOFDT/76/10b. ERFURTH, T. & RUSCHE, H. 1976 Commercialisation des bois tropicaux. Rome. FAO. FOMISC/76/12. TOWLER, 1975 The possibilities of increased consumption of the lesser-known tropical hardwood species. Commonwealth Forestry Review, 543 et 4 nos 161 et 162.
Quel prix pour un bardage en bois brĂ»lĂ© ? Le bardage en bois brĂ»lĂ©, appelĂ© Shou sugi ban ou encore Yakisugi, est une technique qui permet Ă votre bois une trĂšs bonne protection. Le bois brĂ»lĂ© est plus cher quâun bardage en bois classique ou en bois composite. Ci-dessous un tableau afin de vous permettre de comparer les tarifs Type de bardage Prix au m2 hors pose Bardage en bois classique de 10 Ă 100 ⏠Bardage en bois composite de 40 Ă 90 ⏠Bardage en bois brĂ»lĂ© de 45 Ă 130 ⏠Le tarif de pose varie entre 30 et 60 âŹ/m2. Comparez les artisans pour poser un bardage en bois brĂ»lĂ© Prix moyen 45 Ă 130⏠/ mÂČ Gratuit - Sans engagement Bardage en bois brĂ»lĂ© critĂšres de prix Comme on peut le constater dans le tableau ci-dessus, les tarifs du bois brĂ»lĂ© sont beaucoup plus chers que le bardage en bois classique. Les prix varient en fonction de Lâessence de bois utilisĂ©e en France, câest lâessence le Douglas qui est utilisĂ©e le plus frĂ©quemment. Mais cela peut aussi bien ĂȘtre du MĂ©lĂšze, du ChĂȘne ou encore du FrĂȘne La technique de bois brĂ»lĂ© choisie la mĂ©thode traditionnelle Japonaise, la mĂ©thode au chalumeau ou la mĂ©thode sur brasier La superficie et la difficultĂ© du chantier hauteur, accessibilitĂ©, dĂ©coupes La technique du Shou sugi ban Quâest ce que le bois brĂ»lĂ© ? Le bois brĂ»lĂ© est issu dâune technique de protection naturelle du bois, dâorigine japonaise. AppelĂ© Shou sugi Ban ou Yakisugi, cette technique consiste Ă brĂ»ler profondĂ©ment la surface dâune planche pour obtenir une couche superficielle de carbone. Les planches ainsi transformĂ©es servent ensuite de bardage pour les maisons en bois, mais aussi les toitures. Aujourdâhui encore, le Shou sugi ban est encore utilisĂ© au Japon pour habiller les maisons traditionnelles ou les bĂątiments modernes et contemporains. Les 3 techniques utilisĂ©es la mĂ©thode traditionnelle japonaise elle consiste Ă crĂ©er un tube triangulaire avec trois planches de bois. Ensuite lâartisan met le feu au centre des lames. Le creux existant au centre des planches accentue lâeffet de la combustion. Une fois que les flammes se sont rĂ©pandues sur tout le bois, il va arroser les planches avec de lâeau pour arrĂȘter la combustion. Il faut ensuite laisser sĂ©cher les planches et une fois sĂšches, il suffit dâĂ©liminer les impuretĂ©s Ă lâaide dâune brosse. La planche de bois a, de cette façon, un cĂŽtĂ© recouvert dâune fine couche de carbone. la mĂ©thode au chalumeau câest la mĂ©thode dite moderne », mais elle est fastidieuse car le temps de combustion est plus long. Comptez au moins 10 Ă 15 minutes par planche, voire un peu plus en fonction de lâeffet brĂ»lĂ© » souhaitĂ©. Arrosez le bois quand vous avez obtenu lâeffet dĂ©sirĂ© pour arrĂȘter la combustion. la mĂ©thode sur brasier il sâagit de faire un lit sur le sol et dâĂ©taler les planches au dessus, deux par deux. Il faut compter lĂ aussi de 10 Ă 20 minutes selon lâeffet voulu. Comme pour la mĂ©thode traditionnelle, il faut ensuite arroser le bois pour stopper la combustion et le brosser pour retirer les impuretĂ©s. Pour que lâeffet de carbonisation soit rĂ©ussi et protĂšge votre bois, la planche doit ĂȘtre brĂ»lĂ©e sur 3 Ă 5 millimĂštres dâĂ©paisseur, jusquâĂ obtenir un aspect peau de crocodile ». Vous souhaitez poser un bardage en bois brĂ»lĂ© ? Trouvez un artisan qualifiĂ© prĂšs de chez vous. Gratuit - Sans engagement Bois brĂ»lĂ© avantages et inconvĂ©nients La technique est peu courante en France, aussi voici un petit rĂ©capitulatif des points positifs et nĂ©gatifs sur le Yakisugi Avantages InconvĂ©nients VariĂ©tĂ© de couleurs et de nuances chaque planche prĂ©sente un aspect unique Le bois est protĂ©gĂ© contre les insectes xylophages et la moisissure DurĂ©e de vie supĂ©rieure Ă 80 ans NĂ©cessite trĂšs peu dâentretien une fois tous les 10 ou 15 ans RĂ©sistance au feu Le prix est assez cher, nĂ©cessite un budget assez consĂ©quent La technique est encore peu connue plus difficile de trouver un professionnel Questions frĂ©quentes sur le bardage bois brĂ»lĂ© Quelle essence de bois faut-il choisir ? A lâorigine, câest le cĂšdre qui Ă©tait utilisĂ© Sugi signifie cĂšdre en japonais. Mais toutes les natures de bois peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour le bois brĂ»lĂ©. En France, le sapin est principalement utilisĂ©. Mais le chĂȘne ou lâĂ©picĂ©a peuvent trĂšs bien convenir pour le Shou sugi ban. Quelques informations supplĂ©mentaire en cliquant ici. Est-il nĂ©cessaire de rĂ©aliser des finitions ? Lorsque le bois est brĂ»lĂ©, il peut ĂȘtre laissĂ© tel quel. Il peut aussi brossĂ© pour retirer une partie de la couche noire et faire apparaĂźtre la fibre du bois. Il est possible dâappliquer de la tĂ©rĂ©benthine ou de lâhuile de lin pour fixer sa couleur. Est-il possible de rĂ©aliser soi-mĂȘme du bois brĂ»lĂ© ? Oui, vous pouvez tout Ă fait rĂ©aliser des planches de bois brĂ»lĂ©. NĂ©anmoins, selon la surface Ă couvrir, cela peut vite devenir long et difficile. Il existe aujourdâhui des entrepreneurs spĂ©cialisĂ©s dans le brĂ»lage du bois. De plus, au moment de la pose, seul un artisan pourra vous garantir une bonne isolation. Câest un savoir-faire spĂ©cifique quâil faut prendre en compte. Faut-il faire une dĂ©claration de travaux pour poser un bardage en bois brĂ»lĂ© ? Comme pour toute modification de façade, une dĂ©claration de travaux doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e en Mairie. De plus, renseignez vous si ce revĂȘtement est autorisĂ© en demandant Ă consulter le PLU Plan Local dâUrbanisme de votre commune. Shou sugi ban durĂ©e de vie et entretien Choisir la technique du bois brĂ»lĂ© pour votre bardage extĂ©rieur vous permettra dâĂȘtre tranquille plus de 80 ans. Sa durĂ©e de vie est trĂšs longue tout en vous garantissant une protection et une isolation optimale. Lâentretien se fait tous les 10 Ă 15 ans simplement Ă lâeau claire et en le brossant. Comment vieillit le bois brĂ»lĂ© ? Il vieillit trĂšs bien ! Cela dĂ©pend cependant des conditions climatiques. Sâil est non traitĂ©, il va se patiner de façon plus ou moins prononcĂ©e, avec des reflets colorĂ©s. Si le bois brĂ»lĂ© est traitĂ©, il suffit de pratiquer un entretien rĂ©gulier comme on le ferait pour un bois traitĂ© classique. Exemples de devis bois brĂ»lĂ© Tarif bois brĂ»lĂ© façade de maison Vous ĂȘtes propriĂ©taire dâune jolie maison situĂ©e dans la campagne. Vous souhaitez protĂ©ger votre habitation des intempĂ©ries et vous avez pensĂ© Ă une façade en bardage de bois. Le bois brĂ»lĂ© vous parait ĂȘtre une trĂšs bonne solution par rapport Ă ses capacitĂ©s dâisolation extĂ©rieure et sa durĂ©e de vie. Votre maison Ă une surface de façade de 200 m2, en comptant lâĂ©tage. Vous faites appel Ă un artisan spĂ©cialisĂ© dans ce domaine. Pour la fourniture du bois le montant sâĂ©lĂšve Ă 20000 ⏠soit 100âŹ/m2. A ceci sâajoute la pose pour un montant de 8000 âŹ. Le montant total sera donc de 28 000âŹ. Tarif bois brĂ»lĂ© dĂ©pendance maison Vous ĂȘtes propriĂ©taire de votre maison, et il y a une grande dĂ©pendance au bout du jardin. Elle nâest pas en trop mauvais Ă©tat, nĂ©anmoins comme vous habitez au milieu des champs, vous souhaitez la rĂ©nover et avez pensĂ© au bois brĂ»lĂ© pour une bonne protection. Cette dĂ©pendance mesure 50 m2. Sachant le temps que cela peut reprĂ©senter et aussi la technique nĂ©cessaire, vous prĂ©fĂ©rez faire appel Ă un professionnel. Il vous propose un tarif fourniture et main dâĆuvre au prix de 85 âŹ/m2. Au total, la rĂ©novation de votre dĂ©pendance vous reviendra Ă 4250âŹ. Tarif bois brĂ»lĂ© pour mur Votre maison comporte une extension dont une partie de la façade donne cĂŽtĂ© rue. Elle est enduite en crĂ©pi. Vous avez entendu parler du bois brĂ»lĂ© et vous y avez pensĂ© pour lâentiĂšretĂ© de la façade votre habitation. NĂ©anmoins, avant cela, vous voudriez tester sur une petite surface afin de vĂ©rifier les qualitĂ©s et caractĂ©ristiques de cette technique. Le mur de lâextension est parfait pour vĂ©rifier cela. Il mesure 25 m2. Vous faites appel Ă un artisan, qui vous propose la fourniture du bois au prix de 80âŹ/m2, soit 2000 euros pour votre mur. Sâajoute Ă cela la pose. Ici pas de difficultĂ©s majeures, câest un mur droit, sans fenĂȘtre. Lâartisan vous propose un tarif de 40 âŹ/m2 pour la pose, soit 1000⏠de main dâĆuvre. Le montant total sera donc de 3000⏠pour votre mur.
Maison Bricolage BrĂ»ler des palettes en bois Il n'est vraiment pas conseillĂ© de faire brĂ»ler des palettes en bois dans une cheminĂ©e et cela pour diverses raisons dont une est le fait que les palettes sont fabriquĂ©es Ă base d'essence de conifĂšres qui brĂ»lent trĂšs vite et donc crĂ©ent plus de braises qu'ils ne chauffent. Les palettes de bois une fois qu'elles brĂ»lent Ă©jectent beaucoup de tisons ce qui a pour effet d'encrasser Ă©normĂ©ment le conduit de cheminĂ©e et augmente le risque d'obstruction, de refoulement et d' le fait de brĂ»ler des palettes de bois implique un autre problĂšme aux consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre graves car les palettes sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©es pour stocker des produits ou dans le milieu industriel ce qui implique qu'elles soient recouvertes ou rĂ©cupĂšrent des produits toxiques qui, une fois brĂ»lĂ©s, sont rejetĂ©s dans l'air et rendent les vapeurs et les fumĂ©es nocives. 5 pour 1 votes Question de Jean-François RĂ©ponse de Mod-Steph - Mis Ă jour 24/04/2009 Les 5 questions prĂ©cĂ©dentes Explic utilise des cookies sur son site. En poursuivant votre navigation sur vous en acceptez l'utilisation. En savoir plus
peut on brûler du bois de charpente